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Conferenza Partito radicale
Partito Radicale Centro Radicale - 17 febbraio 2000
PE/UE/ONU/Chine/Commission des droits de l'homme: intervention d'Olivier Dupuis

DEBAT SUR LES PRIORITES DE L'UNION EUROPEENNE LORS DE LA PROCHAINE COMMISSION DES DROITS DE L'HOMME DES NATIONS UNIES

INTERVENTION D'OLIVIER DUPUIS

Strasbourg, le 16 février 2000

Dupuis (TDI). - Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, Monsieur le Président en exercice du Conseil, je pense que la question à poser à Genève cette année, ce n'est certainement pas la peine de mort. Nous avons déjà fait approuver trois résolutions à Genève à propos de la peine de mort. Nous avons échoué à l'Assemblée générale de l'année dernière, à cause d'un prétexte fallacieux, l'article 2,7, que nous adoptons par ailleurs tranquillement sur tous les autres textes. Donc, la question de la peine de mort, c'est pour l'Assemblée générale de cette année, ce n'est certainement pas pour la session de Genève. Le point crucial, et M. Patten l'a dit, je le remercie pour les positions qu'il a défendues, c'est la Chine. Malheureusement, il y a plus que l'épaisseur d'une feuille de papier à cigarette entre les positions de la Commission et du Conseil ou, en tout cas, de la présidence, et je crois que c'est grave, eu égard surtout aux positions viriles qui ont été celles du Conseil à propos de l'Autriche. Je

pense ceci: en ce qui concerne la Chine et sachant l'échec total de la politique de l'Union européenne à l'égard de la Chine, le dialogue prétendument constructif n'a rien donné ou, pire, il a donné de nouveaux arguments aux Chinois pour accroître la répression, pour renforcer la répression religieuse et la répression des libertés (Mme Wallström l'a dit sur Internet), dans tous les secteurs, au Tibet, en Mongolie intérieure, au Turkestan oriental. Il n'y a pas un secteur de la société civile chinoise dans lequel nous n'assistons pas à des régressions. C'est un fait certain: la Chine est la grande menace, notre grande menace, celle que nous devons affronter, c'est une menace pour la paix. C'est l'antimodèle de la démocratie et vous savez, comme moi, que les Chinois, que le leadership chinois, avant d'être chinois, est communiste. La Chine aime le double langage. Tant que nous n'aurons pas une position ferme, nous n'obtiendrons rien des autorités chinoises. Je pense dès lors qu'il faut saisir la balle au bond.

Il faut que nous nous associions à l'initiative américaine. Il faut que nous déposions un texte dur. Il faut que ce texte soit voté. Il faut que nous travaillions. Il faut que les Quinze travaillent, dès aujourd'hui, avec l'ensemble des États membres des Nations unies pour que, finalement, une condamnation ferme soit prononcée et pour que, ensuite, sur ces bases, puissent se créer des marges de dialogue.

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