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Conferenza Partito radicale
Partito Radicale Centro Radicale - 16 giugno 2000
PE/question orale au Conseil et à la Commission sur la situation en Tunisie - intervention d'Olivier Dupuis

Strasbourg, le 14 juin 2000.

Question orale au Conseil et à la Commission sur la situation en Tunisie - Intervention d'Olivier Dupuis

Dupuis (TDI). - Monsieur le Président, Monsieur le Président du Conseil en exercice, Monsieur le Commissaire, chers collègues, je crois qu'on ne peut qu'être triste. Il nous a fallu quatre ans pour avoir ce débat, quatre ans, parce que le groupe socialiste et le groupe du parti populaire européen ont bloqué ce débat pendant quatre ans. C'est là la réalité de notre Parlement sur la question de la Tunisie. La question de la Tunisie est une question infiniment triste, triste en raison de notre attitude. La question de la Tunisie, Madame Napoletano, ce n'est pas une question de droits de l'homme, c'est une question de démocratie, une question d'État de droit, alors qu'une fois encore, pour la Tunisie, nous préférons la garantie d'un homme fort, quitte à le remplacer à sa mort par son fils, comme nous le faisons en Syrie sans rien dire, et nous fermons les yeux, nous ne voulons pas voir que la Tunisie qui se trouve dans des conditions infiniment meilleures que les pays voisins, que le Maroc et que l'Algérie, n'a

pas fait un seul pas dans la direction de la construction d'un État de droit depuis ces douze dernières années, depuis l'avènement de M. Ben Ali, et que le fait de renforcer, d'améliorer même dans certains cas, même si l'on peut en discuter beaucoup, le domaine économique et social n'est pas la construction de la démocratie; ce n'est pas la construction de l'État de droit, cela ne garantit rien, cela n'assure de garanties qu'au despote qui est au pouvoir. Alors, que pouvons-nous faire? Nous avons un accord d'association qui nous nous a été présenté comme un accord modèle alors que d'autres pays, encore une fois le Maroc et l'Algérie, sont en progrès. Nous avons conclu cet accord modèle avec le pays qui avait le plus d'atouts dans son jeu pour faire le grand saut dans la démocratie et dans l'État de droit. Notre intransigeance - et notre droit d'ingérence, Madame Napoletano - doit donc être dure, même féroce. Nous ne pouvons plus tolérer qu'un régime comme celui-là, avec tous les atouts qu'il possède, enferme

, emprisonne et torture à deux pas des côtes siciliennes, à deux pas des côtes espagnoles et françaises. C'est intolérable. Il faut un Conseil d'association extraordinaire pour mettre à plat cette situation et finalement faire quelque chose pour aider, pour être Tunisiens nous aussi.

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