Question à la Commission
sur les connivences entre traficants et autorités anti-drogue
déposée par Olivier Dupuis (TDI)
le 26 juin 2000
La Commission du Congrès des Etats-Unis pour les services secrets a publié au cours du mois de mai les conclusions de l'enquête parlementaire sur le rôle joué par la CIA dans le soutien aux "Contras" nicaraguéens au début des années 80.
Lors des auditions à huit-clos, des anciens agents de la CIA ont confirmé le laissez-faire "actif" dont les forces de la "Contras" ont pu bénéficier, avec la "bénédiction" des services secrets américains, laissez-faire qui leur a permis d'autofinancer leur lutte armée grâce aux recettes d'un vaste trafic de cocaïne.
La Commission était-elle au courant de ces faits ? La Commission considère-t-elle une telle dérive comme un fait tout-à-fait exceptionnel dans le cadre de la politique dite de lutte contre le trafic de stupéfiants, ou, au contraire, est-t-elle en possession d'informations sur des situations similaires dans d'autres régions du monde, tant au cours des dernières années qu'actuellement ? La Commission n'estime-t-elle pas que la gravité de ces faits lui impose de dénoncer ceux-ci dans les enceintes internationales compétentes, à commencer par l'Organisme des Nations Unies compétent pour la lutte contre le trafic de drogue (UNDCP)? En outre la Commission n'estime-t-elle pas que la gravité de ces faits doivent l'amener à proposer de toute urgence une révision des Conventions Internationales sur les stupéfiants permettant de ramener dans un cadre légal l'ensemble des activités liées à la production et à la commercialisation des substances aujourd'hui interdites ?
Question au Conseil
sur les connivences entre traficants et autorités anti-drogue
déposée par Olivier Dupuis (TDI)
le 26 juin 2000
La Commission du Congrès des Etats-Unis pour les services secrets a publié au cours du mois de mai les conclusions de l'enquête parlementaire sur le rôle joué par la CIA dans le soutien aux "Contras" nicaraguéens au début des années 80.
Lors des auditions à huit-clos, des anciens agents de la CIA ont confirmé le laissez-faire "actif" dont les forces de la "Contras" ont pu bénéficier, avec la "bénédiction" des services secrets américains, laissez-faire qui leur a permis d'autofinancer leur lutte armée grâce aux recettes d'un vaste trafic de cocaïne.
Le Conseil était-elle au courant de ces faits ? Le Conseil considère-t-il une telle dérive comme un fait tout-à-fait exceptionnel dans le cadre de la politique dite de lutte contre le trafic de stupéfiants, ou, au contraire, est-t-il en possession d'informations sur des situations similaires dans d'autres régions du monde, tant au cours des dernières années qu'actuellement ? Le Conseil n'estime-t-il pas que la gravité de ces faits lui impose de dénoncer ceux-ci dans les enceintes internationales compétentes, à commencer par l'Organisme des Nations Unies compétent pour la lutte contre le trafic de drogue (UNDCP)? En outre le Conseil n'estime-t-il pas que la gravité de ces faits doivent l'amener à proposer de toute urgence une révision des Conventions Internationales sur les stupéfiants permettant de ramener dans un cadre légal l'ensemble des activités liées à la production et à la commercialisation des substances aujourd'hui interdites ?