CHINE
La police chinoise a commencé à imposer aux toxicomanes le traitement de désintoxication obligatoire. Les individus hospitalisés dans des centres spécialisés sont actuellement au nombre de 104. Les chiffres officiels pour 1996 font état de 2700 toximanes, mais ils seraient en réalité bien plus nombreux.
(EL PAIS 03/04)
GRANDE-BRETAGNE
L'"Alliance for Cannabis Therapeutics" a lancé une campagne publicitaire pour promouvoir l'usage thérapeutique du cannabis contre l'arthrite et la sclérose en plaques. La légalisation de la plante est d'autant plus prônée que les médecins prescrivent librement à leurs patients les produits de substitution à l'héroïne.
(THE TIMES 04/04)
ITALIE
D'après les chiffres officiels, les saisies de cannabis opérées entre 1995 et 1996 auprès de citoyens albanais ont considérablement augmenté. Les trafiquants albanais traiteraient, semble-t-il, la plante avec de l'ammoniac afin d'obtenir des récoltes plus abondantes, mais ceci augmenterait la toxicité du produit final.
(LA STAMPA 05/04)
ETATS-UNIS
La position des USA envers le Mexique est de plus en plus délicate. Tandis que de la Suisse parviennent de nouvelles révélations sur l'implication de la famille Salinas dans le trafic de cocaïne et que Clinton prépare sa visite au Mexique, l'Espagne apporte officiellement son soutien au Mexique face à la menace américaine de refus d'attribuer à ce dernier son certificat de "bonne conduite" en matière de lutte antidrogue.
(EL PAIS 02-04/04, INTERNATIONL HERALD TRIBUNE 03/04, THE TIMES 04/04)
ETATS-UNIS
D'après le New York Times, parmi les noms de ceux qui financent la campagne pour la réélection du président Clinton, figure celui d'un célèbre trafiquant de drogue, George Cabrera. Un chèque de 20.000 dollars portant la signature du boss a en effet été versé au Parti Démocrate, mais la Maison Blanche soutient qu'il n'aurait jamais été encaissé.
(IL GIORNALE, IL MESSAGGERO, LA REPUBBLICA 05/04)
EUROPE
Au cours des dernières semaines, la presse européenne rend compte de différentes positions au sujet de la libéralisation du cannabis: en Italie, on souligne l'opinion de certains médecins favorables à la libéralisation et celle d'un économiste pour qui celle-ci ne ferait pas diminuer la criminalité; en France, on retient la déclaration du directeur du centre Marmottan de Paris, favorable à la libéralisation.
(LE MONDE 06/04, CORSERA, LA REPUBBLICA 07/04, PANORAMA 17/04)
DANS LE MONDE
La croissance de la richesse va de pair avec la recherche de substances ayant une action sur le moral. C'est ainsi que l'on dit "oui" aux drogues, parce que c'est ce que veulent les gouvernements des pays occidentaux. Et l'on fait usage d'alcool, de nicotine, de marijuana, de cocaïne, d'héroïne, d'ecstasy, de métatonine, etc_
(FINANCIAL TIMES 06/04)
ESPAGNE
D'après le Ministère de l'Intérieur, la forte augmentation des immigrés clandestins en provenance du Maroc serait dûe à l'intervention des trafiquants de haschish qui, grâce à leur expérience en la matière, réussisent à faire passer les immigrés par le détroit de Gibraltar.
(EL PAIS 07/04)
PORTUGAL
Au cours d'un congrès sur le trafic et l'usage des drogues qui a eu lieu à Lisbonne et auquel ont participé 200 spécialistes venus du monde entier, le président de la République portugaise, Jorge Sampaio, a déclaré que l'heure était venue de discuter sérieusement et sans préjugés de la libéralisation des drogues.
(EL PAIS 07/04)
ETATS-UNIS
La guerre contre la drogue n'est pas perdue, au contraire, elle va bientôt être gagnée. A l'exception de la consommation de marijuana parmi les jeunes, l'abus de drogues est en diminution et l'on compte aujourd'hui 10 millions de consommateurs en moins par rapport à 1985. La propagande contre la lutte antidrogue est donc hors de propos. C'est ce qu'affirme A. M. Rosenthal.
(INTERNATIONAL HERALD TRIBUNE 10/04)
ETATS-UNIS
Malgré des dépenses s'élevant à 20 milliards de dollars en 10 ans pour la lutte antidrogue, l'héroïne et la cocaïne en circulation continuent de satisfaire la demande des consommateurs. La meilleure stratégie de lutte antidrogue consisterait donc à réduire la demande intérieure.
(INTERNATIONAL HERALD TRIBUNE 08/04)
COLOMBIE
En Europe et aux Etats-Unis la cocaïne est un vice de riches, mais en Colombie, son usage est courant chez les pauvres. Maintenant que Washington et Bogota ont décidé de détrôner les trafiquants, l'Eglise promulgue un projet intitulé "Pas seulement de la coca", qui devrait contribuer à la transformation des habitudes du peuple colombien.
(L'ESPRESSO 17/04)
MEXIQUE
Production et trafic de drogue (surtout d'héroïne et d'amphétamines) font partie intégrante de l'économie mexicaine. Les boss disposent d'une arme secrète: la politique. La ruée vers l'or prohibé est en effet en train de contaminer bon nombre de milieux de la classe dirigeante nationale.
(PANORAMA 17/04)
FRANCE
Un tribunal de Paris a décidé de juger par contumace l'ancien Président du Panama, Manuel Antonio Noriega, pour recyclage de fonds provenant du trafic de drogues. Noriega purge aux Etats-Unis une peine de 40 ans pour trafic de stupéfiants.
(LE MONDE 14/04)
ITALIE
D'après un professeur de psychologie dynamique de l'Université de Milan, l'usage très répandu du cannabis chez les jeunes serait dû à une mauvaise information de la part des aldultes. Les risques liés à l'abus du cannabis ont été exagérés et les jeunes n'y ont pas cru.
(CORSERA 14/04)
ASIE
L'ancienne "route de la soie", qui traverse les territoires des ex-républiques soviétiques d'Asie, est actuellement utilisée par les trafiquants pour le transport de la drogue d'Orient en Occident. L'opium circule à bord de tous les moyens possibles: hommes, chiens, voitures à double fond.
(IL GIORNALE 15/04)
ETATS-UNIS
Echec du prohibitionnisme aux USA. Trois événements récents en témoignent: l'approbation, fortement majoritaire, du référendum pour la légalisation de la marijuana à des fins médicales en Californie et en Arizona; l'augmentation de l'usage de drogues illégales chez les jeunes; la farce de "l'attestation de bonne conduite" des pays alliés des USA dans la lutte antidrogue.
(INTERNATIONAL HERALD TRIBUNE 15/04)
FRANCE
En dépit de l'accord de Schengen sur la libre circualtion des personnes, la France maintient le contrôle douanier avec la Belgique. Le traité le prévoit en cas de circulation de grosses quantités de drogues.
(DIE PRESSE 02/04)
ALLEMAGNE-HOLLANDE
Le contingent militaire hollandais basé à Seedorf en Allemagne est soumis à des contrôles très stricts depuis que l'on a découvert que les militaires de carrière faisaient largement usage de drogues. Les contrôles serviront non seulement à défendre l'image de la Hollande, mais viseront également à réduire le trafic des stupéfiants, celui-ci ayant considérablement augmenté au cours des dernières années dans les boîtes de nuit du nord de l'Allemagne et notamment à cause de ces militaires.
(SUEDDEUTSCHE ZEITUNG 03/04)
HOLLANDE
"Fin du mythe de l'innocuité". Même en Hollande, on commence à s'inquiéter de la dépendance psychique des dérivés du cannabis. Depuis quelques annnées, à Jellinek (près d'Amsterdam), un centre thérapeutique accueille des consommateurs de haschish et de marijuana qui désirent arrêter d'en prendre.
(FRANKFURTER ALLGEMEINE ZEINTUNG 07/04)
ALLEMAGNE
Les Ecologistes allemands ont présenté un programme "immédiat" afin de rendre plus humaine la politique en matière de drogues. Ils demandent que les médecins soient autorisés dans des cas bien précis à prescrire de l'héroïne. Pour commencer, le programme prévoit une assistance psychologique et sociale très poussée et non pas une simple distribution visant à calmer le drogué. Ensuite: libéralisation du haschich, légalisation de la possession d'ecstasy, dépénalisation de l'usage personnel de drogues lourdes.
(FRANKFURTER ALLGEMEINE ZEINTUNG 11/04)
AUTRICHE
La liste des risques liés à l'usage de l'ecstasy s'allonge. Des médecins de Vienne viennent de présenter le premier cas d'amnésie due à l'usage de ladite substance. Dans le "Journal of Neurology, Neurosurgery and Psychiatry", ils font état du cas d'une patiente de 26 ans dont la mémoire a présenté des troubles suite à l'absorption d'un demi cachet d'ecstasy au cours d'un Rave-party.
(DER SPIEGEL 14/04)