BRUXELLES, 13 mars (AFP) Le Comité des représentants permanents des Quinze s'est réuni une nouvelle fois lundi matin au niveau des ambassadeurs adjoints pour examiner les mesures de rétorsion à l'encontre du Canada qui refuse toujours de libérér le chalutier espagnol Estai, arraisonné jeudi dans les eaux internationales.
L'Union européenne refuse à l'heure actuelle de négocier avec un haut fonctionnaire canadien qui se trouve à Bruxelles depuis le week end.
"Il faut d'abord relâcher le bateau Estai, son capitaine, son équipage et sa cargaison avant que l'Union européenne accepte de négocier sur le contentieux qui l'oppose à Ottawa sur les droits de pêche au turbot dans les eaux internationales des Grands Bancs de Terre Neuve", a précisé lundi un haut responsable européen.
L'Estai a été arraisonné jeudi dernier par les garde côtes canadiens alors qu'il pêchait le turbot dans les eaux internationales au large des côtes canadiennes. Le bateau est arrivé dimanche à Saint Jean de Terre Neuve (Canada) et son capitaine Enrique Davila Gonzalez, libéré contre le versement d'une caution de 8.000 dollars canadiens (environ 5.700 dollars).