(Résolution commune)
(Rapports de la scéance pléniaire du 10 au 14 juin 1991 à Strasbourg)
Très inquiet de l'incapacité du gouvernement soviétique à entamer des négociat-ions sérieuses avec les gouvernements baltes, le Parlement, dans une résolut-ion commune des groupes socialiste, PPE, LDR, DE, Verts, GUE, RDE et ARC, demande au gouvernement soviétique d'ordonner à ses forces armées de s'abstenir de toute nouvelle action et de respecter les droits de la Républiq-ue de Lituanie ainsi que de ses citoyens.
Il demande à la CPE de faire comprendre que la poursuite de telles attaques contre les Baltes influera sur l'attitude de la Communauté et des Etats membres dans leurs relations avec l'Union soviétique.
Les pays baltes n'ont jamais fait partie intégrante de l'URSS. Comme tels, le droit à l'autodétermination doit leur être reconnu.
Les récentes attaques d'éléments soviétiques contre les postes frontières de ces pays ainsi que la concentration de force à Vilnius doivent être condamn-ées.
Le maintien de l'aide technique à l'URSS doit être conditionné à l'ouvert-ure de négociations débouchant sur la liberté des pays Baltes.
L'élection de M. Boris ELTSINE à la présidence de la République russe suscite des espoirs pour le règlement de ce conflit.
Tels sont les constats et souhaits exprimés par MM. Otto HABSBURG (PPE, A), Thomas MAHER (LDR, Irl.), Christopher BEAZLEY (DE, RU), Karel DILLEN (DR, B), François GUILLAUME (RDE, F), Antonio COIMBRA MARTINS (Soc., P), Heribbert BARRERA I COSTA (ARC, E), Cesare DE PICCOLI (GUE, I) et Mmes Marlène LENZ (PPE, A) et Anne McINTOSH (DE, RU).
Aux différents intervenants, le commissaire ANDRIESSEN a rappelé que la Commission avait gelé l'aide technique à l'URSS d'un montant de 400 millions d'écus.