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Partito Radicale Centro Radicale - 22 settembre 1996
Kosovo: interview d'Olivier Dupuis à Zeri

LA STRATEGIE ... DE RUGOVA ... ALTERNATIVE

Zeri, nr 1586 - 22 septembre 1996

Entretien avec Olivier DUPUIS, député radical européen.

de Haqif Mulliqi

Koha: Quelle est votre opinion sur les élections en Albanie ?

0. D. En quelques mots j'ai été très trise de voir la manière dont se sont droulées les élections, autre chose est quand on assiste à des mauvaises élections lorsqu'on s'y attend, en Albanie on avait aucune raison pour s'y attendre toutes les conditions étaient réunies pour que cela se passe bien pour qu'il y ait de vraies et de bonnes élections. Sans doute ce sont les mêmes qui auraient gagné ils n'aurait pas gagné de la même façon, c'est dès lors incompréhensible quant on sait cela il y aurait sans doute eu une forte opposition, c'est sans doute ce qui fallaist à l'Albanie, une vraie majorité et une vraie opposition je suis donc très déçu d'autant plus que j'ai beaucoup d'amis en Albanie, que ce soit du côté du parti socialiste ou du parti de M. Berisha ou du côté social démocrate donc en gros je suis très très déçu.

KOHA: Pensez-vous que l'opposition a mené une très bonne politique en boycottant les élections ?

O.D.: Je crois qu'elle n'avait pas d'autre chose à faire.

Koha: La résolution du parlement européen, commont expliquez-vous cela ?

O.D.: Je pense que peut-être que tout le monde n'était pas déçu comme je l'étais moi mais je pense qu'il y avait une déception générale elle a existé elle existe toujours au sein du parlement européen, un pays qui était bien partie tant au niveau économique que politique et tout d'un coup on asssiste à un dérapage que l'on attendait pas et donc je pense que ce la a vraiment provoqué une grande déception car je pense aussi que l'Europe a beaucoup investi dans tous les sens du terme en Albanie a beucoup aidé le processus de transition dans le pays et c'est d'autant peu explicable et c'est surtout très triste.

Koha: Pensez-vous que que dans un avenir proche il pourrait y avoir un gel des relations entre Tirana et Bruxelles?

O.D. Je pense qu'il existe tous les élements pour que l'on arrive pas là mais je pense aussi que le pas doit être fait maintenant par l'Albanie, je pense qu'il n'est pas compliqué pour Tirana de faire quelques pas en arrière pour que l'on puisse reprendre une coopération qui est très importante pour l'Europe et je pense aussi qui est très importante pour l'Albanie.

Koha:Que pensez-vous de l'avenir en Albanie, justement à propose de ces élections est-ce qu'il faut organiser des nouvelles élections, l'opposition doit-elle s'organiser à nouveau pour donner son avis à propos de ces élections ?

O.D.: Je pense que ces élections sont tellement entachées d'irrégularité que sans doute le plus généreux ou le plus intelligent politiquement doit réorganiser de nouvelles élections.

Koha: Comment voyez-vous la situation aujoud'hui à Kosova ?

O.D.: pas très bien je pense que les choses ne s'améliorent pas que du contraire, les choses évoluent très lentement et peut être on ne les voist pas beaucoup on ne les voit surtout pas de l'extérieur de Kosova, je pense que les choses empirent et que le réveil risue d'être très dur tant pour la classe dirigeante autant celle de la majorité que celle de l'opposition car je pense qu'il y a une responsabilité des deux parties pas seulement de M. Rugova et du gouvernement kosovar mais aussi de l'opposition qui n'arrive pas pas se structurer, qui n'arrive pas à à donner des réponses concrètes ponctuelles face à la dégradation de la situation mais ce qui est plus grave car ce sea plus difficile à maîtriser le réveil sera très dur parmi la population de la Kosova qui endure les souffrances et les privations très fort depuis maintenant 4-5 ans si pas plus. Joe pense que la capacité de résistance d'u peuple dans des conditions pareilles n'est pas indéfini et donc cultiver le rêve en tout cas pour demain qui promet q

ue l'indépendance est possible après demain c'est autre chose mais demain je pense que c'est une illusion et les illusions sont très dangereuse et le jour ou les kosovars se rendent compte que cela est un rêve et ce n'est qu'un rêve je pense que l'on risque de voir se développer une accélération des départ du pays car cela est un des éléments les plus graves de Kosova, il s'agit d'une purification ethnique la pression continue et l'absence de réactions du gouvernement de Kosova encourage une partie toujours plus grande de la population de Kosova à immigrer et donc à diminuer l'implantation des kosovars à Kosova et cela je pense c'est très dangereux et d'autre part on risque de voir des débordements d'un autre type et cela est plus grave des débordement de type violents avec une naissance d'un mouvement terroriste à Kosova et ce sera la fin ou ce sera le début d'un épisode particulièrement dramatique il ne faut pas aller très loin pour voir ce que cela a donné, on voit aujourd'hui encre des éléments de ce qui

c'est passé en Ex-Yogoslavie, il ne faut pas être un très grand sorcier pour imagine que des choses semblales ne puissent pas se passer dans l'avenir à Kosova.

Koha: voyez-vous une solution à tout cela ?

O.D.: je pense que que la solution passe par un retour à une dialectique démocratique à Kosova, c'est à dire à un gouvernement qui a sa politique et qui l'applique et une opposition qui n'est pas d'accord et qui a une autre politique donc et qui la développe au niveau conceptuel certainement mais surtout qui la met surtout en pratique en la faisant partager par la population kosovare qui après est d'accord ou pas d'accord afin de pouvoir constituer une alternative, c'est cela la dialectique démocratique, il n'y aujourd'hui aucune dialectique démocratique à Kosova il n'y aucune possibilité de donner force et de convaincre les kosovars qu'il y a une une autre politique possible, mois je pense que l'autre politique est une politique qui doit tenir compte des l'existence de la serbie, les conditions géopolitiques sont celles-là il faut que les kosovars sachent que la Communauté Internationale n'est pas du tout prête à accorder une indépendance ou à la défendre surtout, on a accordé des indépendances et on ne les

a pas soutenues au maximum on peut accorder un indépendance à Kosova mais que l'on défendra pas et il y aura une nouvelle Bosnie mais même cela l'Europe et l'Occident à faire cela, l'Europe est tout au plus prête à laisser pourrir la situation et laiser pourrir la situation c'est arriver au scénario dont j'ai parlé tout-à l'heure donc il faut que inscrire la lutte politique kosovare à l'intérieur de la petite Yougoslavie pour lui donner un nom je pense que c'est important et qu'ily a des fortes possibilités d'arriver à faire des choses d'une part parce que les serbes n'ont pas moins de chromosomes démocratiques que les Albanais ou les Belges ou que les américains et donc les serbes seront un jour ou l'autre confrontés au retour à une démocratie et donc à la démolition entre guillemet du régime national-communiste en place à belgrade et je pense que dans cette dialectique qui devra se réinstaurer aussi pour les Serbes de serbie, les Albanais de Kosova pourront jouer un rôle très important car ils sont 20 % d

e la population ils ont des idées qui ne sont pas les memes d'ailleurs entre eux et je pense que ce serait important pour Kosova mais aussi pour la serbie et pour l'ensemble de l'E-Y.

Koha - pensez-vous que belgrade il y a des forces démocratiques qui peuvent ramener des négociations éventuelles ?

O.D.:Aujourd'hui elles ne sont pas très fortes ni là bas ni en Kosova, elles sont insuffisantes des deux côtés et je pense que si il y quelques chose qui peut se remettre en route du coté de Kosova ça ne peu qu'aider la mise en route des petites choses qui existent à Belgrade et qui existeront de plus en plas, car je pense qu'un régime tel qu'il existe à belgrade ne peut pas exister indéfiniment non plus, il y a les sanctions mais ce n'est même pas cela l'essentiel, il y une déroute complète au niveau économique , Tôt au tard les serbes se renderont compte du cauchemar dans lequel on les a enfermés depuis si longtemps et que ces forces là se réorganiseront petit à petit l'Europe devra jouer un rôle là dedans.

Koha: pensez-vous que prochainement il pourrait y avoir des nouvelles négociations ?

O.D.: Les négociations peuvent se passer quand il y a des forces organisées, mais tant qu'il n'y aura pas de forces organisées à Kosova , il n'y aura pas de possibilité des négociations je pense qu'à l'intérieur de Kosova il faut que ceux qui pensent que l'autonomie tout de suite et après on pensera autre chose, si les gens de Kosova sont pour cette option, cela suscitera sans doute des interlocuteurs tout de suite, un processus se mettra en route maintenant il n'y a rien ni à Kosova, ni à belgrade. Il n'y a pas non plus pour l'U.E. d'appuyer une position, car on présente le cauchemar du régime de belgrade d'un côté et rien de l'autre côté. On appuie sur quelque chose et on n'appuie pas sur rien et évidemment on ne va pas appuier le cauchemar de Milosevic.

Koha: Vous faites partie en tant que membre de l'intergroupe de Kosova, que peut faire l'intergroupe pour Kosova dans l'avenir ?

O.D.: L'intergroupe pourra jouer un certain rôle si il a un interlocutreur, actuellement pas d'interlocuteur, ce qui existe ce sont des interlocuteurs isolés, ce ne sont pas des personnes avec lesquellles on peut discuter ou réfléchir on n'a pas de véritables interlocteurs politique dans la mesure ou on ne sait pas ce que veut le gouvernement ou bien on le sait trop bien mais on sait que l'on ne peut pas intervenir sur les objectifs du Gouvernement et d'autre côté on n'a pas de projets politique de l'opposition de Kosova. Ce que on peut le faire recevoir discuter avec les personnes de Kosova, du gouvernement et de l'opposition.

Koha: Le Parlement a quand même adopté quelques résolutions sur Kosova ...

O.D.: Oui mais ce sont des déclarations d'intention cela ne s'inscrit dans aucun processus, dans rien ...

Koha: D'après nos informations il se pourrait qu'une Conférence internationale sur le Kosova puisse s'organiser, que pensez-vous de cette idée ?

O.D.: Mois je ne vois pas que les conditions sont réunies pour la convocations de cette conférence Si elles avaient pu exister ces conditions c'est au moment de dayton qu'elles auraient du exister, elles n'ont pas eu heu on n'a trien vu à ce moment là et je ne vois pas pourquoi les grandes puissances ont remis le couvercle sur la casserole et sont assis sur le couvercle de la casserole je ne vois pas pourquoi ils enlèveraient de nouveau le couvercle.

Koha: A votre avis, pourquoi les albanais n'ont pas été appelés à Dayton ?

O.D.: parcequ'ils n'avaient pas de position politique défendable ou pour le dire autrement il n'y avait pas de position politique qui aurait pu être défendue par ceux qui auraient pu les défendre, c'est à dire par les 4 ou 5 grandes puissances qui effectivement ont poussé, les américains, les européen, les russes entre autres c'était ces trois interlocuteurs là qu'il fallait convaincre sur une position ils n'ont pas réussi pour des responsabilités qui ne sont pas seulement du gouvernement de Kosova qui sont également aussi des trois interlocuteurs mais celui qui en fait les frais c'est seulement Kosova ce ne sont pas les grandes puissances. C'est à Kosova à proposer une solution à ces interlocteurs qui pouvait être acceptée, évidement ce n'était pas facile quant on a la russie les américain et les européens on peut évidemment leur proposer la même chose mais il fallait aussi tenir compte des russes donc ce n'était pas facile mais il y avais sans doute un espace où quelque chose aurait pu être proposé.

Koha: Le P.E. peut-il faire quelque chose par exemple pousser le Conseil des ministre pour que cette conférene puisse avoir lieu ?

O.D.: Personnellement je ne me sens pas très encouragé pour m'engager pour l'organisation d'une conférene à laquelle je ne crois pas parce que pour aller convaincre des collègues pour participer à une initiative, il faut être convaincu, moi je ne le suis pas que ce soit une chose possible, si quelqun peut me convaincre d'accord mais jusqu'à présent personne n'est arrivé à me convaincre que c'était une chose possible dans les temps politiques actuels pas en 2050. Je pense que cela doit passer par l'organisation d'une force alternative qui ait comme projet politique celui d'établir un dialogue avec les serbes, je n'ai pas dit un dialogue avec le régime national communiste de belgrade, j'ai bien dit avec les serbes, avec les serbes qui sont d'accord de dialoguer, ils ne sont sans doute pas nombreux aujourd'hui mais il peuvent le devenir cela à partir d'une plate-forme qui ait une très forte autonomie à partir de la constitution de 74.

Koha: comment vous voyez l'avenir de Kosova ?

O.D.: Je ne suis pas devin mais je pense qu'il est urgent pour la démocratie à Kosova car il y a aussi un problème de démocratie à Kosova et pas seulement auprès des serbes et je pense que c'est très important et c'est le meilleur service que l'on peut rendre à son adversaire politique c'est de concourir au renforcement démocratique et donc ceux qui ne sont pas d'accord avec la politique suive par Rugova le meilleur signe d'amitié c'est de pouvoir créer une nouvelle opposition vraie qui est une solution alternative à celle de M. Rugova je pense que c'est la chose la plus urgente mais je pense qu'il s'agit d'un mouvement de citoyens à partir d'une plate-forme qui se présente comme une politique claire qui se présente comme une alternative et qui appellera les électeurs à choisir deux choses plus seulement une chose et rien

 
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