(Nouvelles Radicales N.1 - Avril 1988)"Bien appliquer ce qui été déjà décidé est indispensable. Mais réfléchir dès maintenant, sans oublier les tâches du présent, à l'avenir de nos institutions, est aussi vital. C'est aussi une tâche que nous devons remplir dans les mois qui viennent. J'observe avec espoir que de nouvelles initiatives voient le jour. Je voudrais saluer en premier lieu la résolution adoptée à l'unanimité moins deux abstentions par la Commission des Affaires étrangères de la chambre des députés italienne.
(Applaudissements)
Il s'agit en quelque sorte de reprendre le flambeau du rapport Spinelli et de pousser à plus de démocratie et à plus de responsabilité, à plus de participation des citoyens. Certes, on peut discuter de tel ou tel volet de la proposition, mais il faut savoir que cette Communauté à douze ne pourra vraiment progresser qu'avec une participation consciente des citoyens et des institutions dotées d'une plus grande légitimité démocratique.
(Applaudissements)
Vous me permettrez de dire que c'est vrai aussi pour la Commission qui doit être mise en mesure d'aider à la prise de décisions et de mieux gérer les affaires communautaires. C'est pourquoi il convient de réfléchir au statut de cette institution, à celui de son président et à leur mode de désignation ou d'élection."
(Applaudissements)