TANDIS QUE DE L'AFGHANISTAN A LA BOLIVIE LES TENSIONS S'EXACERBENT, ARLACCHI POURSUIT SES DESSEINS EN TOUTE QUIETUDE.
Bruxelles, le 30 avril 1998. Alors que l'Union européenne qui avait déjà contesté les accords entre l'organe de l'ONU chargé de la lutte anti-drogue et les Talibans et énoncé ses doutes quant à la faisabilité du programme d'éradication des cultures exprimant encore, il y a quelques jours à peine, ses vives préoccupations à l'égard des préparatifs de guerre engagés par les factions afghanes..., alors que la troisième chaine de télévision britannique ITN apporte des preuves au sujet des implications des Talibans dans le trafic de drogue..., alors que, depuis le premier avril, des conflits violents ont éclaté entre les forces de l'ordre bolviennes et les paysans producteurs de coca, Monsieur Pino Arlacchi, directeur de l'UNDCP, continue à mener, inébranlable, son projet d'éradication des cultures ...
Une politique qui avalise la violence et la corruption. Sans que cela n'empêche pas, bien sûr, Monsieur Arlacchi de déplorer les victimes des récents affrontements survenus dans la région de Chapare en Bolivie ni de réaffirmer officiellement son appui au Gouvernement bolivien dans sa campagne d'éradication des cultures.
Sans doute la télévision britannique ITN cherchait-elle à se faire valoir en montrant des permis d'exportation délivrés aux trafiquants d'opium par les Talibans en échange du paiement d'une taxe. Sans doute l'Union européenne est-elle en proie à un délire paranoïaque. Reste cependant que la drogue continue - de facto - à circuler librement: dans l'intérêt de certains et sans recours possible pour d'autres.
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