COUR PENALE INTERNATIONALE: TRINIDAD ET TOBAGO EST LE DEUXIEME PAYS A RATIFIER LE TRAITE DE ROME INSTITUANT LA COUR PENALE INTERNATIONALE.

FELICITATIONS AU MINISTRE DE LA JUSTICE DE TRINIDAD ET TOBAGO, M. RAMESH LAWRENCE MAHARAJ, POUR AVOIR MAINTENU SON ENGAGEMENT A FAIRE DE SON PAYS LE PREMIER ETAT AMERICAIN A RATIFIER LE STATUT

Bruxelles-New York, le 8 avril 1999. Le Parti Radical Transnational et No Peace Without Justice félicitent le Gouvernement de Trinidad et Tobago pour avoir ratifié le Traité de Rome sur la Cour Pénale Internationale.

Le fonctionnement de la Cour, qui aura juridiction permanente sur les crimes contre l'humanité, le génocide et les crimes de guerre, est subordonné à la ratification du statut par au moins 60 pays membres de l'ONU. A ce jour deux pays ont ratifié le traité voté à Rome l'été dernier: le Sénégal et Trinidad, avec qui le Parti Radical et NPWJ ont activement collaboré au cours de ces dernières années.

Cette ratification concrétise l'engagement pris par le gouvernement de Trinidad et Tobago lors de la Conférence des Caraïbes sur la Cour Pénale Internationale organisée par NPWJ en mars dernier.

Au terme de cette conférence dix pays des Caraïbes avaient adopté la "Déclaration de Port of Spain" en faveur d'une signature et d'une ratification rapide du Traité de Rome. La Déclaration rappelle et souligne le rôle éminent joué par le Président de Trinidad et Tobago, M. Arthur Robinson, tout au long du processus qui a porté à la création de la Cour, ainsi que le rôle du Ministre de la Justice qui a fait de la Cour Permanente un des axes fondamentaux de la politique internationale de son pays.

A la lumière des guerres en cours au Kosovo, Sierra Léone, Congo et Angola, nous espérons que les pays membres de l'ONU et, en premier lieu les 77 pays qui ont déjà signé le Statut, décident de le ratifier dans les plus bref délais afin de rendre cette première juridiction internationale opérationnelle le plus tôt possible et contribuent ainsi à créer les prémisses permettant de mettre un terme à l'impunité qui aujourd'hui encore permet aux criminels de guerres tels que Milosevic de poursuivre leurs politiques criminelles et génocidaires.

Parti Radical et No Peace Without Justice

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