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Partito Radicale Centro Radicale - 22 dicembre 1999
UE/Europe centrale et orientale/langues de travail: question écrite d'Olivier Dupuis à la Commission et réponse du Commissare Kinnock

Question écrite à la Commission

Auteur: Olivier Dupuis

Objet: Interprétation des langues des pays d'Europe centrale et orientale

Déposée le 19/10/99

Dans le cadre des relations de l'Union européenne avec les pays-tiers les institutions de l'Union et, en particulier, la Commission, le Conseil et le Parlement, sont amenées à devoir organiser ou à participer à de multiples réunions avec des interlocuteurs ayant pour langue maternelle une langue autre que celles de l'Union. Au cours de ces dernières années, notamment après la désintégration des régimes soviétique et yougoslave, de telles situations se sont ultérieurement multipliées. Malheureusement, très souvent la qualité de ces réunions est fortement compromise en raison de l'absence de personnel d'interprétation formé ou disponible tant au sein de l'Union que dans les pays tiers ainsi qu'en raison de l'absence dans certains pays tiers de structures techniques adéquates. Ainsi lors des réunions avec des représentants de la plupart de ces pays - tant dans les sièges communautaires que dans ces pays tiers -, l'interprétation de et vers l'interlocuteur du pays tiers est très souvent assurée par des interprêt

es du pays tiers en question.La Commission n'estime-t-elle pas qu'il serait non seulement opportun mais urgent, notamment pour optimaliser la rentabilité de réunions particulièrement coûteuses, de concevoir des politiques ad hoc prévoyant notamment le financement de la construction de structures adéquates dans ces pays tiers, l'établissement d'une réserve d'interprêtes de l'Union (commune aux services du Conseil et de la Commission et à ceux du Parlement) en mesure d'assurer lorsque cela est nécessaire un service d'interprétation des langues des pays tiers concernés (en particulier le macédonien, l'albanais, le croate, le serbe, l'arménien, le géorgien, l'azerbagianais, le kazack, le turkmène, le tagik, l'ouzbech, le kirghize et le mongol) vers les langues de l'Union et le financement de la formation d'interprêtes locaux en mesure d'utiliser les techniques et les technologies modernes ?

E-2064/99FR

Réponse donnée par M. Kinnock

au nom de la Commission

(22 décembre 1999)

La Commission organise des épreuves de sélection d'interprètes free-lance dans les langues des pays d'Europe centrale et orientale (PECO) depuis 1990. ce jour, environ 200 interprètes au total ont été accrédités pour toutes les langues des PECO, ce qui permet de fournir les services d'interprétation nécessaires à toutes les réunions organisées en rapport avec l'élargissement prévu.

Des efforts considérables ont été déployés, avec l'aide de TAIEX (Technical Assistance Information Exchange) et d'autres organismes , en vue d'améliorer la formation des interprètes dans les pays candidats. Ces activités prévoient notamment l'enseignement, une assistance technique et financière pour les cours de formation et la fourniture de 80 bourses à des étudiants en interprétation dans les langues des PECO.

En outre, des cours professionnels dans ces langues sont proposés au personnel de la Commission et aux interprètes free-lance.

La Commission possède des listes d'interprètes accrédités pour l'albanais et les langues de l'ancienne Yougoslavie autres que le slovène, qui est la langue d'un pays candidat à l'adhésion.

Le nombre d'interprètes disponibles dans les langues de l'ancienne Union soviétique autres que le russe est très limité. La Commission possède une faible réserve de ces interprètes et coopère avec les autorités des pays concernés ou avec les délégations locales de la Commission pour répondre à des demandes spécifiques.

La Commission étudie diverses options en vue d'apporter une réponse globale aux problèmes que soulève l'interprétation des langues de ces pays, en tenant compte des possibilités d'obtenir un effet multiplicateur.

Elle fera part de ses conclusions en la matière en temps utile.

 
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