Dans une interview accordée à l'envoyé spécial du Figaro publiée le 21 décembre, le Dalaï Lama, qui réaffirme son droit de procéder au choix du Panchen Lama et la certitude qu'il a d'avoir fait le bon choix, estime que sa mort "ferait l'affaire des Chinois". C'est pourquoi il accepte de nouvelles et "pesantes mesures de sécurité". "Si j'étais tué", ajoute-t-il, "cela représenterait peut-être une défaite temporaire dans notre lutte pour l'indépendance, mais on ne peut tuer l'âme du peuple tibétain, et
d'une manière ou d'une autre la lutte continuerait."
(Source: WTNN) (Tibet Info 23 décembre 1995)