"La question des droits de l'homme touche à la souveraineté et à la dignité de la Chine" affirme un officiel chinois, M. Zang JianHui, cité par l'agence Chine Nouvelle. Les critiques à l'égard de Pékin pour sa politique en matière de libertés fondamentales ne peuvent donc s'inscire que "dans une stratégie d'occidentalisation et de division du pays" a ajouté le fonctionnaire lors d'une conférence de "la société chinoise pour les droits de l'homme" (sic !). Les droits, simplement définis comme "droits à l'existence et au développement" viennent après ceux de l'Etat et doivent être conformes à la "construction d'un socialisme aux caractéristiques chinoises". M. Li Peng a encouragé les participants à "expliquer au monde les points de vue et les pratiques de la Chine en matière de droits de l'homme" qui sont en effet sensiblement éloignés des principes universels reconnus par les institutions internationales dont, par ailleurs, la Chine est membre. Cette contradiction ne semble pas géner Pékin qui cherche actuell
ement à répliquer aux critiques sur la répression des dissidents, les persécutions religieuses au Tibet ou les exécutions de petits délinquants. (Source: AFP) (Tibet Info 1 décembre 96)