Selon les déclarations d'une religieuse tibétaine, ancienne détenue à la prison de Drapchi et récemment arrivée en Inde, Ngawang Sangdrol, une nonne du couvent de Garu, arrêtée le 17 juin 1992 lors d'une manifestation pacifique sur le Barkhor, est soumise depuis septembre 96 à un traitement particulièrement sévère.Initialement condamnée à trois ans de prison, sa peine a été triplée et portée ainsi à neuf ans pour avoir chanté dans sa cellule de la prison de Drapchi. Fin juin '96, les autorités de Drapchi ont convoqué les prisonniers pour leur ordonner de nettoyer leurs cellules en prévision d'une visite d'officiels chinois.
Ngawang Sangdrol a alors refusé de nettoyer sa cellule et de se lever lors de la visite des officiels. Punie, elle a alors crié "Vive le Tibet libre".
Elle est depuis en cellule d'isolement, où elle aurait subi des tortures.
Elle est âgée de 19 ans.
Sa peine a été augmentée de neuf ans, soit au total dix-huit ans de prison.
Faites connaître cette nouvelle et protestez auprès de l'ambassade de Chine et du gouvernement chinois.
Rappel: Ecrire à:
1. Pdt of Tibet Autonomous Region, Regional People's Government, Gyaltsen Norbu Zhuxi, Tibet Renmin Zhengfu - 1 Kang'andonghu, Lhassa 850000 Tibet (PRC)
2. Chief of Xizang Autonomous, Regional Public Security Bureau, Lhassa - 850000 Tibet (PRC)
3. Minister of the State Nationalities, Commission of the People's Republic of China, Ismail Amat Zhuren, Guojia Minzu Shiwu Weihyuanhui, 252 Taipingqiao Dajie, Xichengqu, Beijingshi 100800, P. R. of China
4. Ambassade de Chine, 11, ave George V, 75008 Paris
(Dossier) (Tibet Info - 16 janvier 97)
