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Notizie Tibet
Partito Radicale Centro Radicale - 16 gennaio 1997
QUI EST NGAWANG SANGDROL?
Ngawang Sangdrol est une jeune moniale de 19 ans. Née en 1977 à Lhassa et nommée Rigchog de son nom laïc. Encore enfant, elle rejoint le couvent de Garu, à 5 km au Nord de Lhassa. A dix ans, elle tient à participer à sa première manifestation pour la liberté du Tibet et passe 15 jours en détention. Arrêtée en 1990, à l'âge de 13 ans, pour avoir participé à une nouvelle manifestation au Norbulingka, et estimée trop jeune pour être jugée, elle passe néanmoins 9 mois en prison où elle est l'objet de brutalités et de mauvais traitements. A sa sortie, on lui interdit de rejoindre son couvent, comme à tous les anciens prisonniers politiques. Le 12 juin 1992, son père est arrêté pour avoir manifesté et condamné à 8 ans, qu'il purge actuellement à Drapchi. Sa mère mourut peu après et son frère, moine sous le nom de Tenzin Shérab, reçoit une peine de 12 mois de prison pour activités politiques illégales.

Ce même mois de juin '92, Ngawang est à nouveau arrêtée alors qu'elle tente de manifester à Lhassa en compagnie de nonnes du couvent de Garu et de moines de Ganden. En dépit de son jeune âge, elle est condamnée à 3 ans.

Lors de sa détention, en compagnie de 13 autres moniales, elle enregistre des chants et des poèmes sur un magnétophone introduit clandestinement. Les chants sont poétiques, non violents, et dédiés à ceux et à celles qui les soutiennent.

(K7 diffusée par le CSPT sous le titre "Chants d'espoir et de liberté des nonnes de Drapchi").

Les 14 moniales voient leurs peines lourdement agravées. Ngawang écope de six ans de plus pour "diffusion de propagande contre-révolutionnaire".

Le 30 novembre 1995 le groupe de travail des Nations-Unies sur les détentions arbitraires déclare que la poursuite de sa peine est arbitraire puisqu'elle a été prononcée pour le simple exercice du droit à la liberté d'opinion. La Chine ignore cette déclaration. L'une de ses compagnes de détention, Gyaltsen, arrêtée à l'âge de 12 ans, torturée, relâchée en 1996, réussit à gagner l'Inde et raconte alors comment Ngawang Sangdrol, pâle et amaigrie mais toujours résistante, fit partie d'un groupe qui, en signe de protestation contre la prétendue "campagne de rééducation" au sein même de la prison, refusa de nettoyer sa cellule. A l'occasion de la visite d'un officiel chinois, elle refusa également de se lever et, en guise de punition, dut se tenir immobile sous la pluie. C'est alors qu'elle cria en Tibétain "Vive le Tibet libre".

Elle fut alors battue par les soldats et gravement blessée à la jambe droite. On la priva de nourriture plusieurs jours durant avant d'être mise au secret dans le noir et ne recevant qu'une très faible ration d'alimentation. Le 31 juillet 1996, elle fut condamnée à 9 ans de prison supplémentaires. Au total 18 ans de prison pour avoir simplement exercé sa liberté de conscience et son droit de libre expression.

Pour plus d'informations on se reportera au livre très documenté de Philippe Broussard "Les rebelles de l'Himalaya" - Edit. Denoël). (Source: CSPT, Lettre du Tibet n. 38) (Tibet Info - 16 janvier 97)

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Dossier également disponible à l'adresse:

http://www.worldnet.net/~plegac/Tibet/Ngawang_Sangdrol.htm

Une carte postale sera prochainement disponible représentant Ngawang Sangdrol et titrée "LIBERTE POUR NGAWANG SANGDROL - 18 ans de prison". Cette carte est destinée à être envoyée à Jacques Chirac. Disponibilité: fin janvier 96 auprès de: CSPT, 3, rue Lavoisier, Bât. 3, 93500 Pantin. France.

Prix communiqué ultérieurement (carte gratuite, paiement des frais de port seulement).

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