Le 9 janvier 1997, le CSPT a envoyé un courrier à 570 députés pour leur demander de se faire l'écho de la souffrance de Ngawang Sangdrol en intervenant auprès du gouvernement français, à 3 mois de la visite du Président Chirac en Chine.Les premières réactions nous parviennent déjà. Ellesémanent de Louis de Broissia, Joseph Klifa, Jean-Pierre Abelin, Bernard Derosier, Jean Gravier, Marcel Roques, Jean Proriol, Jean-Paul Durieux, Bernard Bosson (ancien Ministre), Jean-Marie André et Jean-François Mattei.
D'autres parlementaires rédigent régulièrement des questions au gouvernement, au sujet notamment du Panchen Lama. Parmi eux: Adrien Zeller, Claude Huriet.et Bernadette Isaac-Sibille, qui par ailleurs, lors d'une question orale, le 29 janvier, au sujet de la rétrocession de Hong Kong à la Chine, a déclaré "Si l'on en juge par ce qui se passe au Tibet, nous avons quelques motifs d'inquiétude".
Au-delà de ces quelques exemples, il faut noter l'augmentation importante du nombre de députés et sénateurs, toutes tendances confondues, interrogeant le gouvernement au sujet des violations des droits de l'homme au Tibet.
Dans la perspective des élections législatives de 1998, nous devons, vous devez, redoubler d'efforts afin que nos responsables politiques s'investissent encore davantage dans la défense des droits des Tibétains et que le monde du 21ème siècle ne tire pas un trait définitif sur le Tibet. CB, janvier 97. (Bulletin CSPT n·13 - Février 97)