Neuf officiels et parlementaires auraient été tués lors d'émeutes anti-gouvernementales depuis le 15ème Congrès du PC chinois (en sept. 97) dans les provinces du Xinjiang (Turkestan oriental) et de la Mongolie intérieure, selon l'Oriental Daily News, paru à Hong Kong le 3 oct.
Plusieurs autres officiels et civils ont été blessés tandis que nombre de bâtiments ont été endommagés, les soulèvements ayant été dirigés contre le gouvernement local aussi bien que contre le Congrès National du Peuple, le parlement chinois. Pékin a démenti immédiatement ces faits, affirmant que la "situation était calme". Début février, des émeutes d'une rare violence à Yining, capitale du Xinjiang, avaient fait officiellement 10 morts, mais une centaine de victimes selon des sources ouigoures.
Puis des séparatistes ont pour la première fois frappé à Urumqi, plaçant des bombes dans plusieurs autobus de la capitale. Le bilan officiel avait fait état de 9 morts et 74 blessés. En Mongolie Intérieure, où les Mongols sont devenus minoritaires à la suite de l'immigration massive des Han, des voix s'élèvent pour réclamer l'indépendance et la sauvegarde de la culture mongole.
(Source: AFP 3 oct. 97) (Tibet Info 12 octobre 97)