Au moins un Tibétain sur sept, parmi les réfugiés récents, a subi la torture de la part des autorités chinoises. L'association américaine "Médecins pour les droits de l'homme" vient de publier le résultat d'une étude menée sur 258 réfugiés récemment arrivés à Dharamsala (Inde) après avoir fui leur pays.15 % ont fait Etat de tortures subies par eux-mêmes, 47 % ont eu un parent ou un proche victime de la torture.
La moitié de ceux qui ont été torturés en portaient encore les stigmates (cicatrices, tumeurs) et 15 % des torturés étaient des enfants de moins de 16 ans. Selon le porte-parole de l'organisation, la torture est un fait courant au Tibet et ne s'applique pas seulement aux personnes suspectées d'avoir une activité politique. Les séquelles de la torture et des mauvais traitements constituent désormais un véritable problème de santé publique, au Tibet comme parmi les 7.000 réfugiés récents vivant à Dharamsala.
"Médecins pour les droits de l'homme" a émis le souhait que ce problème soit soulevé lors de la rencontre entre le Président Clinton et Jiang Zemin. (Source: AFP 23 octobre 97)
Rappel: La Chine a signé des conventions internationales où elle s'engage à ne pas pratiquer la torture. Cela donne un autre regard sur l'accord qu'elle vient de signer à l'ONU (Convention Internationale sur les droits économiques, sociaux et culturels) dont plus de détail vous est donné dans les pages suivantes. (Tibet Info - 1 novembre 97)
