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Agora' Agora - 7 settembre 1990
POLITIQUE EUROPEENNE DE L'ITALIE: POUR LA PREMIERE FOIS RADICAUX ET FEDERALISTES SE DISSOCIENT DU GOUVERNEMENT A PROPOS DES TENDANCES DE LA POLITIQUE EUROPEENNE.

Rome, 3 Juillet 1990. Déclaration de Peppino Calderisi, Président du Groupe Fédéraliste européen de la Chambre des Députés italienne: "Pour la première fois les radicaux et les fédéralistes européens qui ont toujours partagé les tendances du gouvernement sur la politique européenne (même lorsque les partis qui font partie du Gouvernement s'abstenaient sur le Système Monétaire Européen), ont considéré de ne pas pouvoir voter le document de la majorité à cause de son retard et de son ambiguïté en ce qui concerne les tendances exprimées à plusieurs reprises par le Parlement et les électeurs italiens à travers le référendum pour l'attribution au PE du mandat constituant(...).

Le débat parlementaire et la résolution de la majorité n'ont donc pas éloigné mais au contraire confirmé les préoccupations des fédéralistes surtout à l'égard des positions du Ministre des Affaires Etrangères De Michelis qui a plusieurs fois exprimé ces jours-ci des avis méprisants envers le projet de Traité de l'Union européenne de Spinelli et sur sa désuétude présumée. Comme si les grands évènements des pays de l'Est européen n'avaient pas renforcé l'exigence d'offrir un point de référence fédéraliste assez fort à opposer à la résurgence des nationalismes, et comme si l'unification allemande ne posait pas avant tout la nécessité d'arriver à l'Union européenne dans des temps brefs et non seulement comme une perspective du futur.

La gravité de la position du gouvernement réside surtout dans l'abandon considérable de l'indication du référendum et par conséquent de l'éxigence que l'Union européenne soit réalisée sur la base d'un projet global de Constitution. Dans ce sens, le maigre relief donné aux propositions approuvées à la grande majorité par la commission institutionnelle du PE, dont la relation Colombo qui a mis à jour le projet Spinelli, est incompréhensible.

La logique avec laquelle le Gouvernement (et en particulier De Michelis) semble toujours davantage se tenir est la logique intergouvernementale au détriment du PE et de la Commission Cee. Une logique qui tend non pas à résoudre mais à accentuer le déficit démocratique des institutions communautaires.

 
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