par Marco Pannella Le Parti radical compte aujourd'hui plus d'inscrits à Moscou qu'à Turin, à Prague qu'à Naples. Un inscrit sur quatre n'est pas italien. Un peu moins d'un radical italien sur dix se trouve en prison. Au Conseil Fédéral siègent des députés ou des sénateurs ou des parlementaires européens inscrits au Parti Libéral, au Parti Socialiste, au Parti Communiste, au Parti Socialdemocrate, chez les Verts, chez les Verts-Arcobaleno, chez les Antiprohibitionnistes, dans les groupes parlementaires des députés du Peuple de Moscou et Léningrad, des responsables démocrates de vingt nationalités.
Un parti qui exige la totale liberté de ses militants.
Parti de la nonviolence politique, de la démocratie politique, de la tolérance et du laïcisme politiques, de l'environnement écologiste politique, du fédéralisme politique, du fédéralisme européen, des droits humains et civils, libéraldémocratique et libéralsocialiste, antiprohibitionniste sur la drogue, antiautoritaire, antinationaliste, antimilitariste. Unique parti, unique organisation politique aux règles et aux structures libertaires, transnationales et transpartitiques, laïc de par son histoire, ses règles, son statut, sa méthode, ses convictions et ses objectifs. Parti laïc et peut-être même "illuministe", mais dans un siècle, dans un monde dans lequel "les lumières" illuminent de l'intérieur l'histoire des peuples et des immenses masses de personnes (qui sont par contre assombris, sinon éteints, dans la vie publique, dans la politique officielle, dans le pouvoir) obligées de vivre comme des consciences et subconsciences collectives en réalité rejetées en ce qui concernes le droit à la vie et la
vie du droit, même si ces derniers s'affirment toujours d'avantage en théorie. Parti qui exige une totale liberté de ses militants, et qui se fonde sur elle, ou qui sans elle, coule à pic; qui nécessite la totale liberté de ses adversaires, encore plus que de la sienne.
Nous sommes une "chose" (1) qui a un nom, un statut, des règles, des idées, une histoire à continuer, la garantie du "fait" pour le "faire" d'aujourd'hui et de demain, qui n'a d'autre force que la parole et l'action de ceux qui veulent lui donner forme, l'incarner et l'ancrer dans l'histoire et en nous-mêmes. Une "chose" dont la "vie" a toute la plénitude de la vie, son caractère provisoire dramatique et exaltant, sa précarité et sa durée, la grandeur et l'étroitesse d'"individu, indispensable et irremplaçable, une "chose" qui est un moyen et un ustensile, et non pas une église ou une armée, pour quiconque veuille l'apprécier ou l'utiliser.
C'est-là son identité, mais pas encore son image. Le nombre de ses militants, de ses visages, de ses histoires, tout en étant si extraordinaires et communs, est encore trop faible pour s'imposer à la connaissance des classes dirigeantes et des peuples qui deviennent fous face à un système de communication et d'information qui est le miroir mortel de soi-même mais non pas la confrontation, le dialogue, la recherche, l'étude, la culture et la valorisation de tous et de chacun.
Le "renouveau possible"
Le monde, la planète, apparaissent aujourd'hui, aux yeux de tous, comme blessés, peut-être ou probablement à mort; à moins que l'on n'invente un "renouveau possible. Et ce "renouveau possible", d'un bon sens et d'une évidence aveuglants, a sa racine au Parti Radical, qui a toujours eu, depuis trente ans, une "histoire impossible", une époque après l'autre, un évènement après l'autre. Nous avons existé dans le refus officiel, dans le refus de la part du monde de la culture, du pouvoir, de la politique, des médias; le peuple nous a entr'aperçus, quelques-uns nous ont vus: Elio Vittorini (2), Per Paolo Pasolini (3), Leonardo Sciascia (4), par moments, Baget Bozzo (5), Panebianco (6), et quelques autres, pour ne rester que dans la scène italienne.
En trente ans, au maximum, et durant une période plutôt brève, il n'y a guère eu plus de trente mille radicaux. Dans une même année (à l'exception d'une année radicale de dix-huit mois, qui confirme la règle) nous n'avons jamais dépassé quatre mille, en incluant dans l'histoire du Parti celle de la LID (7), ou, aujourd'hui, celle du CORA (8).
Dans le coeur de pierre des Palazzi...
Et pourtant, nous pouvons sereinement affirmer qu'aucune autre force politique organisée - aucune - n'a imposé à la conscience d'un pays tout entier, de chacune de ses femmes et de ses hommes, l'urgence de tant de problèmes, les leurs et ceux du du monde, intimes ou généraux , au coeur de pierre des Palazzi, dans les recoins les plus sombres et putréfiés, chez les "hommes de loi" ou dans les humanités des rues, des religions trahies, des dissipations et des désespoirs, comme dans la substance des choses qu'ils avaient espérées.
Aucun pays n'a eu comme le nôtre la chance de se confronter à tant d'urgences dévoilées, de précieuses réformes, et de les exprimer ou proposer, ou même encore, hélas, de les dissiper. Le Parti Radical constitue toujours une "impossibilité" non expliquée, mais convaincue, d'un côté, et réalisée, de l'autre.
Aucune société, aucune entreprise, d'aucun genre, n'a jamais possédé la capacité productive, créatrice, surtout en termes de rapports coûts/profits, qualité/prix, d'organisation et de découverte des ressources, de professionalité et de richesse de projets du Parti Radical. Notre association, d'une envergure sociale impalpable, est toujours plus vivante - et non pas dépassée ou morte! - et tellement "impossible", qu'aucun sociologue, aucun politologue n'en admet l'effective existance et n'en recherche même plus ses traits, parceque ceux-ci sont tels qu'ils refusent à la racine et mettent en crise les systèmes mêmes sur lesquels se fondent leur activité et leur qualification, et leur "clericature ptolémaïque". Baget Bozzo, "jadis" (rarement expression n'a paru plus appropriée) nous donnl'"impossible".
L'année 1990 est en train de s'achever, pour le Parti Radical, avec une nouvelle et franche défaite du "probable" net et désigné, et une toute aussi franche réaffirmation de l'"impossible".
A notre Conseil Fédéral (11), il nous paru en effet assez probable que - même si par re-connaissance ou réparation! - quelques milliers d'Italiens, en particulier de "communistes illuminés" par et pour la Chose, pouvaient désormais converger vers le Parti Radical, ne serait-ce qu'un par Municipalité italienne, c-à-d, environ huit-mille sur le million quatre cents mille inscrits au PCI. Par une déclaration officielle commune des Secrétaires des deux Partis, Occhetto et Stanzani, on avait inéluctablement proclamé la définitive caractéristique d'"Internationale", absolument non concurrencielle sur le plan national des partis existants, du Parti Radical; et l'on avait souhaité, de la part du Secrétaire du PCI, l'apport de tous les démocrates pour le franchissement des difficultés du Pr. Darendhorf (12); cela paraissait être devenu l'une des prophéties de l'"Unità" et de la Chose. Les "Listes Nathan" (13) devaient nous unir électoralement et politiquement aux élections régionales, provinciales et municipales
. L'adhésion au referendum pour le passage au système anglosaxon, du moins pour l'élection du Sénat, annoncée à notre Conseil Fédéral, était apparue à tous, mass médias neutres compris, un énorme pas en avant vers une "Chose" radicalement nouvelle, pour une grande partie des communistes du PCI et des libéral-démocrates et libéral-socialistes, nonviolents et "occidentaux" du PR et alentours.
Professionalité qui est aussi moralité politique
Dans notre professionalité, dont nous pouvons maintenant être fier, tellement nous en avons été coubablement pudibond, et qui est aussi moralité politique, j'estimais probable que les ressources humaines, financières, auraient été telles, qu'elles nous auraient consenti, à partir de 5/10 mille inscrits italiens, d'atteindre au moins vingt autres mille inscrits en URSS et dix-mille autres dans les pays de l'empire, en peu de temps.
Que 0,004 des inscrits au PCI, 4/1000, comprît l'intérêt de "financer" ou d'animer littéralement une entreprise internationaliste (au moment d'un total repli national de leur organisation italienne) nonviolente, écologiste, laïque, fédéraliste européenne, capable d'"actions" et d'atteindre des objectifs ponctuels, à adhésion directe des personnes, des militants, forte d'un passé plus qu'irréprochable dans la crise de l'empire soviétique, comme aussi dans une grande partie du Sud du monde, dans un climat de "révolution libérale" gobettienne (14), pouvait-être absolument considéré comme probable. Et nous n'ajoutions pas que s'il y avait eu ces "huit-mille" inscriptions sur "un million quatre cent huit mille" deux conséquences auraient apparu naturelles et inévitables: plus de 80% des membres italiens du PR auraient été également des communistes du PCI; une fois tombé le "mur de Berlin" du Parti Radical, libéraldémocratique, nonviolent, les "huit-mille" seraient devenus une avalanche. Dans l'attente, en s
omme, d'adhérer avec le nouveau/vieil appareil de parti, à l'Internationale socialiste, les communistes italiens auraient eu aussi en main, pour réformer la politique, les institutions, eux-mêmes et les autres, un instrument puissant de lutte politique, d'association nouvelle, d'"annexions" possibles, donc, du PR, de son histoire, de sa potentialité. Nous ne l'ajoutions pas, mais nous pensions que tout cela était évident pour tous ceux qui auraient voulu y réfléchir un instant. (...)
Mais c'est l'impossible qui est arrivé. Au PCI, tout est en train d'arriver, tout, et son contraire. Dans le "débat interne" nous sommes allés de l'apologie idéologique du capitalisme, à l'apologie sacerdotale de l'ancienne politique de Munich et du mortel "pacifisme" pseudo-anti-violent. Mais à s'inscrire au PR, en opérant laïquement et non pas en discutant idéologiquement, il y a eu trois mille "autres" et moins de cent "communistes", malgré les témoignages de Willer Bordon (15), de Michele Serra (16). En Janvier, donc, nous avions pensé comme assez probable ce qui n'est pas du tout arrivé, et "impossible" que - sans le "probable" - l'on puisse faire autre chose que suspendre immédiatement l'activité politique du PR, faute du strict nécessaire pour s'affirmer et agir. Pour devoir ensuite passer probablement à la liquidation du Parti même. Une fois l'activité suspendue, en effet, coment pouvoir espérer encore d'atteindre ne serait-ce que deux mille inscrits? Et sans précipiter dans la banqueroute frau
duleuse, en changeant même d'identité et non plus seulent d'image?
Je ne puis ici que renvoyer à une autre occasion l'analyse de ce qui est arrivé aux activités du Parti pratiquement suspendues, et à une structure pratiquement nulle.
Laisser les morts enterrer leurs morts
A vouloir laisser les morts enterrer leurs morts il n'y a qu'à parler et à s'occuper du Parti Radical: de cette "Chose". Et nous le ferons, je l'espère, toujours davantage.
Un énorme gisement de matière précieuse
Le Parti Radical est un énorme gisement de matière précieuse et rarissime que nous-mêmes nous n'avons encore su ou pu explorer, que nous avons eu la force de ne pas liquider même en étant réduits à la faim et à la soif, en empêchant qu'une décharge de déchets putrides ne l'ensevelisse et n'en obstrue pour toujours les issues, les veines. Il demeure possible et même probable, qu'il faille fermer cette minière; qu'on nous la ferme plus exactement, grâce à la violation du droit toujours plus répandu et nécessaire pour la classe dirigeante des "démocraties réelles". Mais aujourd'hui, je suis sûr que cela arriverait sans hypothéquer le proche avenir, et sans aliénation du patrimoine et faillite de la société.
Certains faits doivent être cependant notés. L'"impossible", c-à-d la non-catastrophe, l'inversion de tendance, le redressement de la situation du Parti Radical, faute des 5/10/50.000 inscrits en 1990, est en train de se produire.
Grâce à l'"impossible" inscription de plus de trois mille italiens et plus de mille non-italiens, faute d'activités, et avant tout de Presse et de Médias, nous avons disposé du temps et des énergies suffisantes pour déterminer une situation économico-financière de radicale concentration des passivités, si bien que pour la première fois depuis des années, sans toucher un sou du financement public de 1991, nous cloturerons l'année - sic stantibus rebus - avec un bilan négatif de plus de 50%.
Un nouveau siège, beau et efficace.
Nous allons inaugurer un nouveau siège du Parti, le premier de notre propriété, efficace et très beau, dont la valeur est d'au moins le triple de celle que nous avons investi.
Nous avons non seulement sauvé, in extremis, Radio Radicale, avec son incomparable fonction publique, civique, démocratique, mais aussi crée de nombreuses conditions pour une grande croissance, avec l'approbation de la loi qui en finance la restructuration, avec 16 millions de dollars en moins de trois ans.
Grand succès, même en termes de reconnaissance et de prestige pour l'une des plus belles réalisations radicales de ces quinze dernières années.
La nouvelle loi sur les télévisions crée une situation très délicate et difficile dans un secteur où notre "aire", à partir des fonctions assurées par Teleroma 56 et Canal 66 (17), peut finalement se confronter avec autre chose que la loi de la jungle et imaginer des développements intéressants pour une meilleure information et de plus significatives activités démocratiques.
Je crois pouvoir affirmer que, dans une situation littéralement "impossible", et considérée comme telle par le Conseil Fédéral et le IIème Congrès italien du PR, obligés d'annuler la structure et de suspendre l'activité politique du Parti en tant que tel, grâce à l'absolument extraordinaire preuve d'amour, de capacité, d'âme, de force fournie par Sergio Stanzani, Paolo Vigevano, Emma Bonino et par une dizaine, tout au plus, d'autres camarades qui eux aussi ont toujours espéré dans le Parti et dans nos idées, nous avons réussi à seconder également des engagements, des initiatives, notre présence en Italie, en Urss, en Tchécoslovaquie, en Yougoslavie, en Hongrie, d'une importance politique et idéale sûre, pour tous les radicaux.
La sensation d'être vraiment à bout de forces
Nous avons la sensation, souvent, d'être à bout de forces et de possibilité d'avancer dans d'impossibles conditions d'activité, de travail, dans lesquelles nous demeurons obligés faute de la reprise des possibilités élémentaires des distributions des activités du Parti. Mais si nous baissions la garde, si nous cédions aux tentations quotidiennes, toujours plus forte, de nous "contenter" de ce qui est acquis, de "passer la main", d'investir dans un Congrès le peu de ressources dont nous disposons, si dès à présent nous reprenions les "normales", c-à-d extraordinaires activités du Parti, nous dilapiderions ce que nous avons réussi, avec les autres quatre mille radicaux de 1990, à reconquérir et si rétablissions les causes immédiates, en grande partie persistante, des crises de ces cinq dernières années au moins. Nous ne voyons pas l'heure de pouvoir en toute conscience utiliser les pouvoirs du Congrès, avant même d'un prochain congrès, pour être soulagés, en partie ou complètement, de l'obligation et de l
'honneur de ces travaux.
Ne pouvant le faire, nous devons continuer.
A ce moment-là, nous ouvrons donc la campagne d'inscription pour 1991. Les cotisations pour 1991 resteront en Europe Centrale et Orientale, étant donné les recessions en cours dans la plupart de ces Pays, les mêmes que celles de 1990, soit 365 Kr, 730 Ft. 25,55 roubles, 365 Dinars, par an, soit encore 1 Kr, 2 Ft, / Kopecki, 1 Dinar, par jour. Pour la Pologne, étant donné les changements monétaires, elle sera portée à 73.000 Zlotys par an, soit 200 Zlotys par jour. Pour la Roumanie la cotisation sera cette année, comme les autres pays, calculée sur la base du PNB. Ce qui équivaudrait à un minimum de 1 Leo par jour, soit 365 Lei par an.
Nous adressons un appel, à quiconque peut le faire, de s'inscrire tant pour 1990 que pour 1991. Dès à présent nous ouvrons même une campagne extraordinaire, outre celle des inscriptions, en vue de la "treizième paye de Noël".
Nous prions tout le monde de nous permettre de publier tout de suite de brèves déclarations sur le pourquoi recommencer à s'inscrire ou si c'est la première fois qu'on le fait, afin de donner l'exemple et un encouragement aux autres, et à nous mêmes, dans notre tâche si difficile.
Nous en avons tous besoin, un besoin extrême. La rigueur, l'humilité, la force, l'intelligence, l'espoir, la créativité que les "impossibiles" 4.000 inscrits de 1990 ont exprimé et permis, les désolants résultats que recueillent ceux qui ont été presque unanimes, par millions, pour "laisser tomber" le PR (angoissés uniquement par le risque de perdre leur "avoir" de toujours, et c'est ensuite cela qu'ils ont compromis et hypothéqué), feront réfléchir et encourager, j'espère, la prudence et la générosité.
[ NDR: En ajoutant les notes qui suivent, nous espérons ne pas vexer tous ceux qui connaissent la réalité politique italienne.]
1 - "Chose": terme adopté par les médias italiens pour désigner le projet de changement du nom, du symbole et du programme du PCI dans sa période de transition, de Novembre 1989 à Octobre 1990. Le 11 Octobre 1990, le Secrétaire général du PCI, Achille Occhetto, a proposé au Comité Central, le nouveau nom de "Parti Démocratique de la Gauche" et un grand chêne stylisé pour nouveau symbole.
2 - Elio Vittorini: écrivain, ex-communiste, fondateur du Parti Radical en 1955.
3 - Pier Paolo Pasolini: poète, metteur en scène de cinéma, écrivain, éditorialiste. Mort assassiné en 1976.
4 - Leonardo Sciascia: écrivain, élu député en 1979 au Parlement Européen et au Parlement italien dans les Listes du PR, décédé en 1989.
5 - Gianni Baget Bozzo: prêtre, politologue, membre du Parti Socialiste Italien, député européen.
6 - Angelo Panebianco: politologue, éditorialiste au Corriere Della Sera, ex-membre du PR.
7 - L.I.D. : Ligue italienne pour le divorce. Fondé en 1969 par les radicaux, le député socialiste Loris Fortuna, par le député libéral antonio Baslini et par plusieurs autres personalités.
8 - CORA : Coordination radicale antiprohibitionniste. Fondé en 1989 par des membres du PR particulièrement sensibles et engagés dans la question de la drogue.
9 - Giulio Andreotti: député depuis 1946, plusieurs fois secrétaire de laa Démocratie Chrétienne, actuellement Président du Conseil.
10 - Bettino Craxi: Ex-Président du Conseil. Actuellement Secrétaire du PS.
11 - Conseil Fédéral: organe consultatif du PR. Celui dont on parle, le dernier, s'est déroulé à Rome en Janvier 1990.
12 - Ralph Darendorf: politologue et philosophe anglais d'origine allemande. L'un des plus grands théoriciens contemporains du libéralisme.
13 - "Liste Nathan": projet pour une grande liste électorale civique, non partitique dans laquelle se seraient retrouvées différentes forces et personnalités politiques, dont des communistes, des radicaux et des écologistes. Le nom de Nathan avait été proposé par Pannella en hommage au premier maire non associé au pouvoir clérical de la Rome du début du 20ème Siècle.
14 - Gobettienne: dans l'esprit de Piero Gobetti, turinois, antifasciste, mort à 26 ans à Paris suite à des bastonades infligées par des escadrons fascistes. Auteur d'un livre de référence: "Révolution Libérale".
15 - Willer Bordon, de Trieste, député du PCI, membre du Conseil Fédéral du PR.
16 - Michele Serra: journaliste, directeur de "Cuore", le supplément satyrique du quotidien du PCI, l'Unità.
17 - Teleroma 56 et Canale 66, chaînes de télévision du PR qui recouvrent le Latium.