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Agora' Agora - 17 novembre 1990
RAPPORT VERT
par Virginio Bettini

Parlementaire européen, membre du groupe vert, inscrit au Parti Radical, Virginio Bettini a été invité au séminaire "Le Parti Radical Transnational et la Nouvelle Europe" organisé à Prague en Juin dernier par le Parti Radical. Le texte que nous vous proposons ci-dessous contient l'essentiel de sa relation.

Ma relation, qui concerne de manière spécifique les scénari de l'environnement à l'Est et à l'Ouest, est divisée en deux parties. Dans la première je m'occuperai de la confrontation internationale. Dans la seconde, de la proposition des Verts pour une stratégie commune à l'Europe occidentale et à l'Europe centrale et orientale en matière de prévention de l'environnement. Dans cette deuxième partie j'indiquerai certains parcours, certaines lignes que nous pouvons rencontrer dans notre activité politique. (...)

J'aborderai donc trois questions: énergie, agriculture et émissions polluantes. Et comment développer, là-dessus, des projets et des programmes communs de recherche et de travail, entre Est et Ouest, en termes politiques.

Voyons tout d'abord les données relatives à l'intensité d'utilisation d'énergie. Les besoins d'énergie par unité de produit s'expriment désormais, selon la convention internationale, en mégajoules par dollar de produit national brut. Le mégajoule est le paramètre scientifique de rendement et nous le rapportons au PNB en dollars, pour chaque pays.

Si nous faisons cet examen nous pouvons remarquer que les valeurs des pays à économie de marché, c-à-d les pays occidentaux, sont comprises entre 8,6 et 19,3 mégajoules/dollars. Elles sont bien inférieures à celles des pays à économie centralisée, dont les valeurs sont comprises entre 21,5 et 49,5.

L'Italie, parmi les pays occidentaux, se situe en position intermédiaire. Le meilleur rendement d'intensité énergétique du PNB est celui de la France, suivi par la Suède, le Japon, l'Espagne, l'Allemagne Occidentale, l'Italie, la Grande Bretagne. Les tous derniers sont les USA, pays de grands désastres énergétiques en termes occidentaux.

Les pays socialistes, les pays à économie centralisée et qui s'engagent ou s'engageront - qui sait? - vers l'économie de marché, doivent résoudre de gros problèmes de rendement. C'est un fait qui implique beaucoup, parcequ'il comporte des questions de tous les jours pour les gens. Les gaspillages de l'énergie dans la combustion des systèmes de transport collectifs et privés, signifient en fait une aggravation de la qualité de l'air dans les villes et autour des zones industrielles. Ils signifie également un coût inférieur des produits que l'on achète. Un produit de coût énergétique inférieur est un meilleur produit d'un point de vue de l'environnement et il coûte moins cher sur le marché. Un coût énergétique inférieur est donc également un moyen pour abaisser l'inflation et pour pouvoir promouvoir une certaine condition de qualité en termes économiques et en termes écologiques.

Ce sont des thèmes que, par exemple, les grands partis conservateurs, du centre, ou parti socialdémocratiques, qui sont ceux qui ont une plus grande consistance en ce moment dans les pays de l'Est, ne présentent pas, ne proposent pas.

Nous autres, en tant qu'écologistes, en tant que verts et en tant que radicaux, nous devons imposer ces thèmes, parce que notre rôle est celui de stimuler de façon préventive le débat politique par rapport aux temps qui a, lui, la réactivité politique de la structure.

Et cela a toujours été le rôle qu'ont eu les radicaux et certaines parties des "franges" vertes, du moins en Italie, et que je voudrais qu'aient aussi les radicaux et les Verts en Tchécoslovaquie, en Hongrie, en Pologne, en Union Soviétique, en Roumanie, dans tous les pays dont nous sommes les interlocuteurs.(...)

Le problème de l'agriculture cimente, selon moi, la question des Pays de l'Est, il cimente aussi un peu la question des pays de l'Ouest.

Qu'est-ce que la productivité agricole totale? C'est le paramètre qui se réfère à une série d'"input". Ces derniers sont: le travail, les fertilisants, les machines.

La productivité agricole totale, en Urss, en Chine et en Europe Orientale, est en diminution depuis 1960. Dans tous les pays du bloc actuel encore socialiste, Urss et Chine, et du bloc ex-socialiste, il existe une diminution de productivité agricole, entendue comme comparaison entre "input" de travail que l'on fournit, l'utilisation des fertilisants et l'utilisation des machines agricoles.

Par contre, nous assistons en Occident, à une croissance continue, tout en partant de niveaux supérieurs. Attention! En Occident nous sommes partis de niveaux supérieurs et nous continuons de croître. Il s'agit-là d'un fait dont il faut tenir compte.

Il ne faut pas omettre cependant un autre paramètre: dans les pays socialistes, la productivité de la théorie et du travail a augmenté également.

Par exemple, dans les pays de l'Est et en Union Soviétique on a fait un grand usage des cartes et de la classification de la "land suitability" et de la "land capability" des sols en fonction de la production. Ce qui n'a pas été fait du tout en Occident, sinon dans certains cas. Pourquoi? parce qu'en Occident la logique de la rente catastale, de la valeur du terrain par rapport à l'infrastructure, a toujours eu le dessus. L'infrastructure détruisait la valeur du terrain, parce qu'avec elle, le terrain perdait toute appétibilité agricole, même si son niveau de qualité dans la production agricole était au maximum de la classification.

Mais il y a une contradiction, du moins apparente. Dans les pays socialistes on produit davantage de fertilisants, de machines agricoles, parce que la mécanisation par unité de superficie est plus grande. Mais l'efficacité énergétique de la production de fertilisants et de machines est extrêmement basse, parce que les encouragements du gouvernement ont pour objectif, ou ont eu pour objectif, celui de respecter les quota de production, et non pas de maximaliser les rendements et l'optimisation des coûts, même en termes énergétiques.

Combien coûtent les insecticides, les fertilisants, les pesticides, en termes d'"input" énergétique? Combien coûtent les fertilisants et les insecticides en termes d'"output" d'impact écologique?

D'après les données de l'Université de Carcon sur l'analyse des eaux souterraines de la zone par rapport à l'usage des pesticides, il résulte que nous en sommes au double des valeurs établies par l'OMS par rapport aux valeurs que l'eau doit avoir pour être utilisée pour l'approvisionnement, pour donner à boire aux bovins, pour l'utiliser dans l'industrie.

Tous les matins, Place San Venceslao, à Prague, un camion arrive, qui décharge des caisses de fraises. Les gens font la queue pour les acheter. Hier j'ai été tenté de les acheter, puis je me suis demandé quel était le résidu des pesticides et d'insecticides dans ces fraises. Et je ne les ai pas achetées. Je voudrais bien le savoir. C'est-là un autre engagement que les radicaux, les verts, doivent prendre au sein d'une société, en se disant: "Qu'est-ce que je mange? Combien de résidus y-a-t-il? (...)

Passons aux émissions polluantes. Voyons par exemple, combien d'anhydride sulfureuse en kilogramme est émise pour mille dollars de PNB.

Cet indicateur aussi devient une ligne nette de démarcation entre Est et Ouest. Nous voyons, en fait, que les pays à économie de marché sont caractérisés par des valeurs qui vont de 1 à 18 et sont inférieures donc, à celles des pays à économie planifiée, qui vont de 19 à 40.

Prenons comme paramètre de base le Japon, pays à économie de marché. Voyons combien de kilogrammes d'anhydride sulfureuse il produit pour mille dollars de PNB. Le Japon, étant un pays à forte concentration technologique, ayant une série de contradictions, a dû développer en premier une nouvelle technologie. Déjà à la fin des années 70, au Japon, 75% de l'anhydride sulfureuse étaient éliminés par les FDG. Puis on les a adoptés aussi aux Usa avec des technologies différentes, et ceux-ci éliminaient également 60% des oxydes d'Azote. Entreprise considérée jusque-là impossible aux Usa, du point de vue énergétique et des coûts.

Dans les pays situés de l'autre côté du rideau de fer on ne trouve pas de traces de FGD, sinon dans certaines installations expérimentales. Et celui-ci est un grand marché qu'il ne faut pas mettre dans les mains des Pays occidentaux ou des Japonais.

Les Japonais sont en train d'étudier également un système pour abattre l'anhydride carbonique: un système avancé de contrôle du Co2 pour le contrôle de l'effet de serre.

C'est une technologie qui sera prête d'ici 1995 et qui dépassera les technologies actuelles. Nous payons actuellement 6 cents par kwh. Si nous devions abattre l'anhydride carbonique, nos devrions payer le kwh 1 dollar et 8 cents.

Les Japonais, par contre, sont en train d'élaborer un système d'intervention chimique et d'intervention biologique, qui portera la croissance du coût du kwh à 15% seulement.

Les taux d'émission d'anhydride sulfureuse de l'Europe orientale, de l'Union Soviétique, sont très élevés, à cause de la forte dépendance au charbon et de l'absence ou de l'insuffisance de normes d'efficacité et de contrôle sur les gaz. Alors que les Usa, le Japon, la Rfa, sont en train de réduire considérablement les émissions pro-capite, l'Urss et la Tchécoslovaquie ont un trend opposé: entre 1986 et 1988 ces pays ont augmenté les émissions d'anhydride sulfureuse pro-capite.

Dans la perspective de la 3ème session "Environnement" du "Parlement Vert", nous avons élaboré un document sur les propositions des verts pour une stratégie commune sur les problèmes relatifs à la pollution en Europe orientale.

Comme prémisse nous avons affirmé que la situation en Europe centrale et orientale est décidément grave et dans certaines localités même catastrophique.

Nous avons calculé que 20% du territoire soviétique est pollué et contaminé. Certaines zones ont été transformées en des paysages lunaires. Les appareils et les processus productifs archaïques et en voie d'obsolescence, l'absence -d'un côté - d'une stratégie écologique et la nécessité - de l'autre - de repérer des devises fortes, ont créé une situation de dégradation de l'environnement telle, qu'ils ont rendu impérative la restructuration de l'économie et de l'industrie de l'Europe centrale et orientale.

Sous cet aspect l'économie planifiée a provoqué des situations écologiques dramatiques, tout comme l'économie de marché libre, même si avec des effets plus accentués. Elle a créé par exemple, des zones écologiquement sinistrées autour du Lac d'Aral, la pollution par métaux lourds en Estonie, en Carelie et dans la péninsule de Kola, en territoire soviétique, la pollution démesurée de la RDA, dûe à l'emploi de "brown cool" et aux eaux d'écoulement, surtout dans les régions méridionales. La pollution atmosphérique a atteint des records absolus en Pologne, Tchécoslovaquie et Roumanie. La liste serait très longue et nous devons dire aussi que le mur de Berlin, tombé récemment, est un grand dépôt d'amiante.

Nous devons tenir compte en outre des nombreux états du bloc oriental qui étaient impliqués dans le trafic organisé et qui portaient atteinte à l'environnement, avec par exemple, la contrebande de matériel radioactif destiné à l'industrie de guerre et nucléaire des pays d'Europe centrale et orientale ainsi qu'à l'exportation. Ce sont les aides donnés par les pays de l'Est à certains pays qui se trouvent aujourd'hui dans des positions critiques en ce qui concerne la possession d'armes atomiques. Quel rôle ont joué la RDA, la Tchécoslovaquie, la Pologne, la Hongrie, l'Urss, en donnant de petites bombes nucléaires à des petits pays qui pourraient demain en faire usage?

Nous sommes responsables, en tant qu'occidentaux, du rôle qu'a eu la RFA en armant simultanément le Pakistan et l'Inde. Nous sommes responsables en tant qu'italiens d'avoir essayé d'armer les pays arabes avec la bombe atomique. Nous n'avons pas de bombe atomique en Italie, mais nous savons très bien comment la fabriquer.

Des scientifiques italiens, même de l'Ente Nazionale per le Energie Alternative, (ENEA), avaient produit des bombes pour l'Agentine, pour le Brésil et étaient en train d'en produire pour l'Irak. Nous avons réussi à le découvrir à temps et à rappeler cette mission en Italie, grâce aux renseignements des services secrets israéliens, qui, évidemment, n'avaient aucun intérêt à ce que les pays arabes eussent la bombe atomique.

Nous avons aussi contribué à la réalisation de la bombe atomique en Afrique du Sud et en Israël.

Ce sont des responsabilités que nous avons prises tant à l'Est qu'à l'Ouest.

Les radicaux et les verts, sur ces responsabilités, doivent faire le point, parce que l'un de nos objectifs est celui de voir un monde qui renonce progessivement aux armes, aux armées, au service militaire.

Plusieurs d'entre nous ont été des objecteurs de conscience en Italie et certains ont fait même la connaissance des cellules humides de Peschiera del Garda et celles, plus ensoleillées et aérées de Gaëta, avec vue sur la mer.

Nous sommes bien contents de pouvoir passer à nos amis et camarades de l'Est tous les enseignements que nous avons eu dans les années 60 et 70, lorsque les radicaux allaient à pied à travers la plaine Padane, d'une base militaire à l'autre, traversant tout le Frioul, sous l'eau, guidés par Aloisio Rendi, responsable en partie de ma formation radicale.

Les nombreuses expériences que vous faites vous, maintenant, sont des expériences que nous avons faites nous aussi et qui sont absolument communes, mais elles comportent cependant la décision de faire une bataille politique qui réunisse les deux âmes et qui mélange les batailles verte et radicale.

C'est un objectif qui me tient à coeur, parceque je trouve que les deux composantes sont extrêmement voisines et produisent un modèle circulaire continu. (...)

Il n'est pas concevable que l'Europe occidentale se limite à pointer son doigt accusateur vers l'Europe centrale et orientale.

L'Occident aussi a contribué en grande partie à la pollution, non seulement de son propre territoire, mais du monde entier, de manière directe ou indirecte, à travers la colonisation du Tiers-Monde, par l'exportation à échelle mondiale de son attirail industriel polluant et en installant à ses frais dans le Tiers-Monde, des industries occidentales encore plus polluantes.

La responsabilité de l'Europe occidentale, en ce qui concerne les problèmes écologiques de l'Europe centrale et orientale, n'est

pas marginale. Preuve en est le transport de sept millions de tonnes de déchets chimiques, toxiques, à Schonberg, en RDA, provenant de RFA, des Pays-bas, d'Autriche, de Belgique, d'Italie et de France. Les "joint ventures", à participation de capitaux occidentaux en phase de définition ou déjà réalisée, risquent de dévaster l'environnement pour exploiter le méthane de Sibérie occidentale. La preuve en est que le méthane traverse les pays de l'Est pour être acheminé vers les marchés de consommation occidentale, sans que la Tchécoslovaquie, la Pologne, la Hongrie, puisse en profiter. En cela, les pays de l'Est ont été colonisés dans le sens le plus brutal par l'"Ours russe".

L'élimination de nombreux "cimetières écologiques" doit se faire avec la contribution financière des sociétés de l'Europe occidentale, et nous pensons être en cela, responsables, et par conséquent payer pour cela.

C'est-là l'un des objectifs de notre politique verte et radicale: rechercher les hypothèses de localisation de nouveaux systèmes d'évacuation dans les pays de l'Est.

Pour assainir et sauvegarder l'environnement européen il faudra se servir du potentiel européen commun pour le "Know-how", les technologies, les financements et les connaissances scientifiques. Il faudra reconvertir de nombreux centres de recherche et élargir les rapports de coopération, pour réaliser une structure de coopération paneuropéenne qui s'occupe, entre-autre, de mener des études de possibilité dans les domaines suivants: agriculture, selon des critères écologiques; production industrielle, avec une politique des produits selon des critères écologiques; politique de l'énergie et des matières premières inspirée des critères écologiques; mobilité dans le respect de l'environnement et de la planification du territoire; assainissement écologique du sol contaminé, dont les vieilles décharges et les lits des fleuves.

L'objectif global doit-être la réalisation d'une politique incisive d'économies en termes écologiques, territoriaux, des matières premières et des sources d'énergie et là-dessus il y a un énorme travail à faire. Tous les états européens devront adopter des instruments juridiques communs pour la sauvegarde de l'environnement, tant par considérations écologiques que par raisons concurrentielles.

Nous voudrions constituer une règlementation communautaire qui oblige, qui garantisse un contrôle adéquat, avec des mesures et des sanctions adéquates. Nous voulons alimenter la politique communautaire de l'environnement en réduisant la dépense militaire et les financements des recherches et des armements, en passant à travers la voie de la reconversion de l'industrie de guerre (...). Transformer la défense de la patrie en défense des équilibres des écosystèmes, des équilibres des différentes cultures qui s'enchevêtrent et s'enrichissent mutuellement. C'est-là notre objectif. Il s'agit de choisir entre une économie de conflit, avec des effets dévastateurs sur l'environnement et une économie de paix mondiale, avec la possibilité d'assainir l'environnement. C'est-là le seul choix possible.

Quels sont les propositions des verts au Parlement européen?

1. Instituer un code de conduite des industries européennes occidentales, qui s'inspire d'un comportement productif écologiquement responsable, indépendament de la localité de production, et qui tienne compte, en particulier, de l'Europe centrale et orientale et du Tiers-Monde.

2. Immediate cessation de tout transport de déchets en Europe centrale et orientale et dans le Tiers-monde. Le déchets doivent-être programmés dans le cycle des productions industrielles et énergétiques. Et si nous ne sommes pas en mesure de les écouler, le cycle technologique doit-être revu, décomposé, reproposé, mis sous critique, abandonné, remplaçé.

3. Transfert des connaissances techniques dans le domaine écologique, des techniques et des technologies, en Europe occidentale et orientale, ainsi qu'au Tiers-Monde, avec l'abolition conséquente de la liste "cocom", qui fait obstacle à nos rapports avec l'Est et aux éventuelles possibilités de transférer la technologie nucléaire à condition qu'elle ait pour but l'élimination et le traitement des déchets radioactifs.

4. Institution d'une structure de coordination européenne dans le domaine de la recherche scientifique et technique.

5. Institution d'un fonds européen pour l'environnement qui prévoit la taxation des industries pour le financement de ce même fonds, qui finance les recherches techniques et concède des subventions aux industries-mêmes, pour encourager la sauvegarde de l'environnement, du territoire des matières premières et de l'énergie.

6. Harmoniser les normes relatives aux émissions et adjonctions des directives, des lois, des décrets, des règlements, sur la base d'une législation plus sévère, dans le but de parvenir à une législation communautaire de l'environnement qui prévoit, entre autre des contrôles efficaces et des mesures de sanctions suffisamment dissuasives, qui rendent l'activité polluante nettement plus onéreuse que l'activité non polluante.

7. Refus total de l'énergie nucléaire.

8. Déclaration de principe de tous les gouvernements européens qui reconnaisse parmi les Droits de l'Homme, le droit de jouir d'un environnement sain et vivable, à introduire dans la Convention européenne sur la sauvegarde des droits de l'homme et, à fortiori, dans la Déclaration universelle des droits de l'Homme.

9. Réalisation d'une politique de l'environnement uniforme au niveau mondial, unique niveau auquel on peut raisonnablement considérer une politique de l'environnement. Dans ce but la politique communautaire doit s'inspirer des stratégies des Nations-Unies, des programmes de l'United Nations Environmental Program. Il est également nécessaire de s'engager par tous les moyens afin que les organisations et les accords de portée mondiale donnent à la tutèle de l'environnement la priorité dans le cadre de ses propres décisions.

(Transcription de Danilo Quinto, non-revue et corrigée par l'auteur)

 
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