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Agora' Agora - 17 novembre 1990
TELEX: DE BRUXELLES, MOSCOU, BUDAPEST, ROME, TURIN, STRASBOURG, PRAGUE, LENINGRAD, TIMISOARA

*** Parlement Européen - Bulgarie

INTERPELLATION A LA COMMISSION ET AU CONSEIL DE LA COMMUNAUTE EUROPEENNES SUR LA GRAVE SITUATION ECONOMIQUE DE LA BULGARIE.

Bruxelles, 27 Septembre 1990. Adelaide Aglietta, député européen, présidente de la Commission P.E. Bulgarie et membre du P.R., a présenté une interpellation écrite à la Commission et au Conseil de la CEE, dans laquelle on demande à ce qu'"une partie des fonds du programme PHARE soit attribué à la Bulgarie, comme aides humanitaires".

*** Union Soviétique

LE POUVOIR INTERDIT LE MEETING EN FAVEUR DU SERVICE CIVIL ALTERNATIF. LES RADICAUX CONFIRMENT LEUR PRESENCE.

Moscou, 4 Octobre 1990. Le Comité exécutif du Soviet des députés de la région Kievskij de Moscou interdit le meeting que le Parti radical et trois organisations indépendantes soviétiques (la Société "Mémorial", le Comité des Mères de Soldats et la Confédération anarco-syndicaliste) avaient convoqué dans le cadre de leur campagne pour l'introduction immédiate d'un service civil alternatif.

Après l'annonce de ce refus, les radicaux Alexandre Kalinine (député du Soviet de Moscou), Alexandre Pronozin et Nikolaj Khramov, ont confirmé immédiatement que ce meeting aurait lieu quand même.

*** Union Soviétique

OBJECTION DE CONSCIENCE: MALGRE L'INTERDICTION, 1000 PERSONNES ONT PARTICIPE DEVANT LE MINISTERE DE LA DEFENSE A LA MANIFESTATION EN FAVEUR DE L'OBJECTION DE CONSCIENCE ET DU SERVICE CIVIL ALTERNATIF CONVOQUEE PAR LE PARTI RADICAL, LE COMITE DES MERES DES SOLDATS ET LES ANARCO-SYNDICALISTES. IL N'Y A PAS EU D'INCIDENTS.

Moscou, 7 Octobre 1990 - L'interdiction du gouvernement n'a pas empêché qu'un millier de personnes se rassemblent devant le Ministère de la Défense d'Urss, Arbatskaja Plosciady, et qu'elles manifestent leur raisons en faveur de l'adoption d'une loi qui rende légale l'objection de conscience et qui règlemente un service civil alternatif au service militaire. La manifestation a été convoquée pour soutenir le projet de loi présenté au Parlement de la République Russe. Le projet de loi a été rédigé par le PR, le Comité des Mères des Soldats et les autres associations pacifistes.

Durant cette manifestation ont parlé:

Alexandre Kalinine, député du Soviet de Moscou et militant radical

Sacha Pronozin, objecteur de conscience et radical

Stanislav Philimonov, député du Soviet de Moscou

Maria Kirbassova, Présidente du Comité des Mères des Soldats

Andrej Issaiev, de la Confédération anarco-syndicaliste

Dmitry Kuzmin, du Parti socialiste.

*** Union Soviétique

MANIFESTATION POUR LE DROIT A L'OBJECTION DE CONSCIENCE.

DECLARATION DE MARINO BUSDACHIN, DU CONSEIL FEDERAL DU P.R.

Moscou, 5 Octobre 1990. "On craignait des incidents ou des interventions de la police étant donné le "niet" gouvernemental, mais le déroulement pacifique de la manifestation, la méthode nonviolente pratiquée par le millier de jeunes et le comportement correct des centaines de miliciens qui gardaient le Ministère, ont permis de réaliser cette action de dialogue qui, il y a quelques mois seulement, pouvait n'être encore qu'un rêve. Un succès de la nonviolence, de la volonté d'opérer des radicaux soviétiques et des forces qui, avec eux, luttaient pour défendre les droits humains."

*** Hongrie

DROGUE - HONGRIE: CONFISQUES A L'AEROPORT DE FERIHEGY 12 MILLIONS DE FLORINS D'HEROINE. LA DROGUE ARRIVE DESORMAIS EN AVALANCHE.

QUE FONT LE GOUVERNEMENT ET LE PARLEMENT? * COMMUNIQUE DU P.R.

Budapest, 7 Octobre 1990. La nouvelle de la MTI, de l'arrestation à l'aéroport de Férihegy, la semaine dernière, d'un citoyen yougoslave transportant 12 millions de florins d'héroïne est la dernière preuve - s'il en fallait - de la pénétration désormais massive de la drogue en Hongrie.

Si l'on pense qu'en général moins de 5% de la drogue est interceptée par les douanes et la police dans les pays "formés" pour ce type de travail, on peut-être sûrs désormais que la quantité de drogue qui entre pour être distribuée et consommée en Hongrie, est énorme.

Mises à part quelques initiatives du Ministère de l'Intérieur pour adapter les forces hongroises de police et de douane, au travail d'interception (qui est très relatif), il n'existe guère à notre connaissance d'initiative ni du Parlement ni du Gouvernement, pour affronter, tant qu'il en est encore temps, un phénomène destiné autrement à croître de manière vertigineuse.

Le P.R. essaye désormais depuis des mois d'attirer l'attention de la presse, des citoyens et des forces politiques sur les risques très graves - vue la difficile situation économique et sociale du pays - que comporte l'affrontement d'un tel phénomène par les armes du prohibitionnisme.

Au contraire, seule une politique résolument antiprohibitionniste serait capable, en éliminant aux racines les raisons de cette activité si rentable, d'empêcher la catastrophe. Seule une règlementation des drogues pourrait empêcher que celles-ci deviennent L'INSTRUMENT pour faire de l'argent facilement et rapidement. Seule une règlementation pourrait empêcher que les jeunes, les chômeurs, soient poussés à la délinquance. Seule une règlementation pourrait empêcher qu'avec la drogue libre - comme c'est le cas aujourd'hui - se multiplient les overdoses, se propagent les maladies, le Sida.

A quand une réflexion du Gouvernement et du Parlement sur ce sujet?

*** Parlement Européen - Roumanie

PROPOSITION DE RESOLUTION D'URGENCE SUR LES "ORPHELINATS EN ROUMANIE"

Bruxelles, 8 Octobre 1990. Dans sa proposition de résolution d'urgence, Adelaide Aglietta, député européen, présidente de la Commission P.E.-Roumanie, et membre du PR, demande à la Commission CEE, : "constaté que la situation des enfants vivant dans des orphelinats roumains, et en particulier dans des centres pour enfants dits "irrécupérables", constitue encore une violation grave des droits de l'enfant", de "mettre en oeuvre le programme d'urgence demandé dans la résolution du P.E. du 17 Mai 1990", (programme) qui a comme but de remettre en état de fonctionnement (en particulier ce qui concerne le chauffage) les orphelinats, avant l'hiver, afin d'empêcher la mort de milliers d'enfants (...)".

*** Pologne

AVORTEMENT: MANIFESTATIONS EN DEFENSE DU DROIT A L'AVORTEMENT. APPEL D'EMMA BONINO, PRESIDENTE DU P.R., DEPUTE, L'UNE DES LEADERS POUR LE DROIT A L'AVORTEMENT EN ITALIE DANS LES ANNEES 60.

Rome, 9 Octobre 1990. "L'approbation de la part du Sénat polonais d'une nouvelle loi en matière d'avortement - et la confirmation d'une telle loi, prévue, de la part de la Dieta - signifie, en peu de mots, l'abrogation pure et simple, d'un droit fondamental des femmes polonaises. Dans cette loi, en effet, l'avortement n'est autorisé que dans deux cas: viol et risques pour la mère. Il faut souligner que durant le débat au Sénat, un amendement qui autorisait l'avortement en cas de risque pour la santé de la mère, fut repoussé et ses partisans accusés d'antipatriotisme et antireligion.

Par notre présence devant les ambassades polonaises nous voulons soutenir toutes les femmes polonaises afin qu'elles ne se résignent pas devant ce qui est arrivé mais qu'elles s'organisent pour reconquérir ce droit fondamental, et même rappeler les législateurs polonais à la tolérance et à une conception de l'Etat qui permette à toutes les femmes d'assumer en toute conscience et responsabilité leur maternité."

*** Tibet - Italie

INTERPELLATION DU GROUPE FEDERALISTE EUROPEEN DE LA CHAMBRE DES DEPUTES ITALIENNE.

Rome, 10 Octobre 1990. Par une interpellation au Ministre des Affaires Etrangères, les radicaux, membres du groupe parlementaire fédéraliste européen, après avoir entre autre rappelé que:

- " la République Populaire de Chine a condamné l'usage de la force contre le Koweit de la part de l'Irak et a adhéré et soutenu, au sein du Conseil de Sécurité de l'ONU, les résolutions de sanction politique et d'embargo contre Saddam Hussein, alors qu'elle continue elle-même à imposer la plus féroce répression au peuple tibétain et aux dissidents chinois" (...);

- "la République Populaire de Chine est désormais l'un des derniers pays à régime communiste qui s'obstine à empêcher la transformation démocratique de ses institutions et l'exercice des droits civils et politiques les plus élémentaires";

- "l'organisation "Amnesty International" continue à dénoncer l'usage de la torture, de l'arrestation et de la condamnation sans aucune garantie de procès de la part des autorités chinoises";

ont demandé au Ministre des affaires Etrangères si le Gouvernement italien entend confirmer les sanctions décidées après le massacre de Tien An Men à l'encontre de la République Populaire Chinoise, engageant toute éventuelle réduction de ces mesures à l'adoption de mesures significatives pour la démocratisation de la Chine, pour le respect total des droits de la personne et pour la reconnaissance de l'identité tibétaine.

*** Pologne

MANIFESTATIONS DEVANT LES AMBASSADES POLONAISES DE MOSCOU, BRUXELLES, PRAGUE, BUDAPEST ET ROME, POUR LE DROIT A L'AVORTEMENT EN POLOGNE

Budapest, 10 Octobre 1990. "Non au retour à l'avortement clandestin", "Liberté de conscience pour les femmes polonaises", "Non à la prohibition de l'avortement", "Les femmes polonaises doivent pouvoir choisir en toute conscience", "un cléricalisme ne doit pas en substituer un autre", "Pour une Pologne laïque et européenne" ! C'était les slogans des radicaux aux manifestations qui se sont déroulées hier à Moscou, Rome, Prague, Budapest et Bruxelles, pour le droit à l'avortement en Pologne.

Pour soutenir les femmes polonaises et dans l'espoir que la Dieta polonaise ne confirme, par son vote, la proposition de loi approuvée au Sénat polonais, le Parti Radical s'est associé à l'initiative de plusieurs groupes féministes hongrois et avec eux, il a manifesté devant l' ambassade polonaise de Budapest. Il a, en outre, convoqué d'autres initiatives devant les ambassades polonaises de Moscou, Prague, Rome et Bruxelles. Cette initiative a compté la participation de dizaines de personnes. Vingt-cinq militants radicaux à Moscou et plusieurs journalistes de la presse et des télévisions soviétiques et polonaises. Une quarantaine à Budapest, féministes et radicaux, et plusieurs journalistes. A Prague, par une heureuse coïncidence, il y avait, à ce moment-là, une réception à l'Ambassade polonaise, en honneur du Prix Nobel de Littérature Milosz et en présence de Madame Havel. Milosz lui-même, en sortant de la réception, devant les nombreux médias, s'est congratulé avec les militants radicaux, en les re

merciant et en se déclarant "avec eux" et prêt à s'engager en Pologne. A Bruxelles une dizaine de militants radicaux ont manifesté, tandis qu'à Rome il y en avait vingt-cinq dont plusieurs féministes "historiques". Comme d'habitude, dans ces deux dernières capitales de la "démocratie réelle", les médias brillaient par leur absence.

*** Union Soviétique

MANIFESTATION POUR LES DROITS CIVILS DES PROSTITUEES

Moscou, 10 Octobre 1990. Evghenija Debrjanskaja, responsable du Parti Libertaire et membre du Conseil Fédéral du PR, a organisé à l'Hôtel National, au centre de Moscou, une manifestation pour les droits civils des prostituées et en particulier pour leurs droits sanitaires et le libre accès garanti aux contraceptifs.

*** Italie

REFORME CARCERALE: INTERVENTION DE ENZO CUCCO, RADICAL, CONSEILLER REGIONAL ANTIPROHIBITIONNISTE DU PIEMONT.

Turin, 11 Octobre 1990. Dans une lettre au Directeur général des Instituts italiens de Prévention et Peine, Nicolo Amato, pour dénoncer les tentatives de certains milieux, d'attribuer à la réforme carcérale, la responsabilité de l'augmentation de la criminalité et la persistance des graves problèmes à l'intérieur de l'administration de la justice, et étant donné que bon nombre des bruits alarmants diffusés en cette période, se basent sur des nouvelles et des données tout-à-fait discutables et certainement non-officielles, Cucco demande de mettre un terme à ces spéculations, en rendant publiques les données officielles sur la réforme carcérale et sur ses conséquences.

*** Europe - Yougoslavie

LE PARLEMENT EUROPEEN APPROUVE UNE RESOLUTION SUR LE KOSOVO

Strasbourg, 11 Octobre 1990. Par une résolution promue par tous les groupes politiques,

le Parlement européen, après avoir entre autre dénoncé:

"la grave situation des droits humains au Kossovo, où depuis très longtemps se répètent des affrontements très graves entre la police républicaine et la population locale qui ont coûté la vie à des dizaines et des dizaines de personnes, a provoqué des arrestations indiscriminées et de très graves violations des droits humains (...)"; "la dissolution de l'assemblée de la région autonome de la part des autorités serbes, la censure à l'égard des sources d'information (...)"; "le renforcement des unités spéciales, civiles et militaires"; (...)

demande aux autorités serbes:

"de retirer les forces militaires du Kossovo; de libérer tous les prisonniers politiques arrêtés depuis 1981; de mettre un terme à toute forme d'assassinat, de torture, d'arrestation arbitraire, de prisonniers politiques de nationalité albanaise (...); la réorganisation des organes d'assemblée dissouts d'office, et à la réouverture des journaux et des antennes de télévision régionales (...);

"l'assurance que les prochaines élections se déroulent avec toutes les garanties de liberté et de démocratie (...); un effort extraordinaire des autorités serbes et des forces dreprésentatives de la population albanaise du Kossovo afin que l'on arrive à une trève qui permette le lancement d'un dialogue et la recherche d'un compromis raisonnable sur les problèmes de l'autonomie de la région et sur ceux du droit, et des garanties pour les éthnies qui cohabitent dans ce territoire".

décide:

"d'envoyer au Kossovo la délégation pour les relations avec la Yougoslavie et demande dans ce but, aux autorités de ce pays de garantir à cette dernière la possibilité d'agir et d'établir les contacts opportuns en toute liberté" (...);

demande à la Commission des Communautés européennes:

"de subordonner pleinement ses négociations concernant le protocole financier entre la Yougoslavie et la Cee, à une considération correcte des droits de l'Homme au Kossovo et selon l'Acte final d'Helsinki" (...).

*** Tchécoslovaquie

GRAND SUCCES DE LA RETRAITE AU FLAMBEAU RADICALE POUR L'ADHESION DE LA TCHECOSLOVAQUIE A LA COMMUNAUTE EUROPEENNE.

Prague, 12 Octobre 1990. 6 à 700 personnes environ réunies sur le Pont Charles, lieu de rendez-vous donné par le Parti radical transnational et l'Association radicale pour les Etats-Unis d'Europe. A 18 heures, la marche a commencé et on a vu grandir progressivement la foule des manifestants qui sont devenus près d'un millier en arrivant au Château.

Le Prince Carl Von Schwarzenberg qui représentait le Président Havel, les attendait dans la troisième Cour du Château de Prague. Les manifestants lui ont remis le grand drapeau bleu européen qui ouvrait le cortège: un don de bonne augure pour le futur du Pays et du Continent tout entier.

*** Tchécoslovaquie

MANIFESTATION POUR L'ADHESION A LA COMMUNAUTE EUROPENNE.

Prague, 12 Octobre 1990. A la fin de la manifestation Paolo Pietrosanti (Conseiller Fédéral du P.R.) et Richard Stockar (Trésorier de l'Association des radicaux pour les SUE) ont jugé la manifestation: "Un très grand succès, qui démontre une fois encore combien est forte la volonté et l'envie d'Europe en Tchécoslovaquie. Non pas une vague envie mais sincèrement fédéraliste, qui passe à travers l'adhésion de la Tchécoslovaquie à la Communauté Européenne, le plus tôt possible.

Souhaitons que le drapeau que nous avons offert au Président Havel puisse très vite flotter au-dessus de Prague.

Une manifestation de 1.000 personnes, convoquée de la plus pauvre et "radicale" des manières (avec quelques 1.500 petits tracts seulement mais aussi, avec un bouche-à-oreile très efficace), ne tombera certainement pas dans le néant: elle laissera une trace même dans la classe politique.

*** Union Soviétique

RENCONTRE PARTI RADICAL - PARTI COMMUNISTE D'URSS.

Moscou, 12 Octobre 1990. En vue de la prochaine légalisation complète des partis politiques en Urss, Marino Busdachin, du Conseil fédéral du P.R. et Irina Podlesova, vice-trésorier pour l'Urss, ont été reçus au sein du Siège du Comité Central du PCUS par le Député du Soviet et dirigeant du PCUS Viaceslav Pcenitcnikov pour présenter l'activité et les initiatives politiques radicales en Urss.

Busdachin a illustré les objectifs radicaux pour la construction des Etats-Unis d'Europe, le caractère transnational et transpartitique du P.R. et des problèmes politiques et d'organisation que les 400 (et plus) inscrits au Parti rencontrent en Urss.

Le responsable communiste s'est arrêté sur la mise au point de la différence du rôle du PCUS par rapport au passé, après avoir renoncé au rôle-guide des communistes et avec la naissance d'une nouvelle réalité multipartitique. Il a annoncé que la loi qui règle l'activité des partis en Urss sera approuvée en Janvier et que dans ce sens, il voit comme positive la présence du P.R., surtout grâce à son caractère nonviolent, démocratique, fédéraliste et antinationaliste.

Radicaux et communistes ont convenu de se rencontrer à nouveau en Novembre pour préparer une rencontre au sommet entre le P.R. et le PCUS.

*** Union Soviétique

LA TELEVISION D'ETAT DIFFUSE UN REPORTAGE SUR LA MANIFESTATION RADICALE POUR L'OBJECTION DE CONSCIENCE.

Moscou, 14 Octobre 1990. Le reportage, intitulé "Le Parti radical transnational pour le service civil alternatif" et dans lequel le P.R. est présenté comme l'un des principaux organisateurs de la manifestation du 7 Octobre, faisait partie du programme télévisé hebdomadaire "Reportage sur la Mère-Patrie". Un programme qui recouvre les problèmes des forces armées soviétiques. Au cours de ce reportage on a même diffusé des interviews des radicaux Kalinin et Pronozin. Le premier s'est arrêté sur les risques d'assister à une véritable échappée de masse du service militaire si l'on ne change pas le système militaire. Le second a exposé les raisons pour lesquelles il a choisi, il y a deux ans, de ne pas remplir ses obligations militaires.

*** Hongrie

LA PRESSE RADICALE NE PLAIRAIT-ELLE DONC PAS AU MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES ?

Budapest, 15 Octobre 1990. Suite à un coup de fil du Cabinet du Ministre des Affaires Etrangères qui demandait de ne plus envoyer la "Lettre Radicale" au Ministre Jezenszky, le P.R. a diffusé un communiqué dans lequel il demandait si cette initiative était à associer à la manifestation de soutien aux Femmes polonaises et au droit à l'avortement en Pologne et s'il fallait donc la considérer comme une mise au ban de la part d'un bien plus célèbre "paladin de la chrétienté", ou bien s'il s'agissait plus simplement d'un excès de zèle de la part d'un membre de son entourage.

*** Italie

DECLIN DES PARTIS - NAISSANCE DE FORUM DEMOCRATIQUE

Rome, 17 Octobre 1990. Dans une lettre d'invitation à participer à l'assemblée de fondation de Forum Démocratique, adressée aux collègues sénateurs et députés, Alfredo Biondi, député libéral et Giovanni Negri, député socialdémocrate et membre du Parti Radical, ont écrit entre-autre: "Nous croyons qu'il est non seulement de notre droit mais aussi de notre devoir d'affronter cette grave maladie de la politique qui est au centre de la crise italienne. Nous ne pouvons pas faire semblant de rien. Le déclin du système des partis et l'exigence de réforme de la politique qui se manifeste désormais partout, investissent directement et ne peuvent que pousser les parlementaires en tant que tels à participer, quels que soient leurs partis. Face à tous ceux qui, trop souvent, nous voudraient réduits au rôle de "ratificateurs" de décisions prises ailleurs, le rendez-vous de Forum Démocratique auquel participeront aussi des "non-politiques" et certains des plus célèbres observateurs et commentateurs, représente, n

ous semble-t-il, une précieuse occasion de rapprochement et d'initiative commune".

*** Tchécoslovaquie

CONSTITUEE A PRAGUE L'"AGENTURA RASTR"

Prague, 17 Octobre 1990. L'"Agentura Rastr" a été constituée. Il s'agit d'une initiative destinée à assurer aux radicaux résidents et opérationnels en Tchécoslovaquie une structure et un instrument juridiquement efficace pour la diffusion du matériel d'information de et sur le Parti Radical Transnational et pour la promotion externe de ses initiatives. Le mot "Rastr" (en tchèque: réseau) vient de RADikalni STRana.

 
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