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Delors Jacques - 15 settembre 1994
Delors, président de la Commission.

- Monsieur von Wogau, tout d'abord, les motivations des travailleurs sont différentes et, dans une société de liberté, nous devons les respecter, en laissant la place, comme je l'ai dit, au dialogue au sein de l'entreprise, à la négociation entre le chef d'entreprise et les représentants des travailleurs. Dans ces conditions, certains veulent travailler plus, d'autres sont prêts à passer un accord pour permettre de créer de nouveaux emplois. Il faut encourager cette diversité.

Vous savez également qu'aujourd'hui de nombreux travailleurs, et pas simplement des femmes, souhaitent travailler à temps partiel. A cet égard, nos législations comportent encore des obstacles. Il ne s'agit pas d'imposer le temps partiel. Il s'agit de répondre à la demande de travail à temps partiel, à une autre gestion de leur temps par les individus. Au moins par ceux qui le peuvent, car, lorsqu'on touche un salaire très bas, on ne se pose pas ces questions. Mais pour les autres, c'est normal. Dans notre proposition, à Essen, nous montrerons tous les obstacles qui empêchent le travailleur de choisir la manière dont il veut travailler, à temps complet ou à temps partiel.

Pour le reste, vous avez raison de souligner que nous n'utilisons pas à plein nos avantages comparatifs dans les domaines de l'énergie et des télécommunications. Cela peut se ramener à une phrase, dont vous excuserez le caractère brutal. L'Europe a perdu la bataille de l'électronique. L'Europe a perdu la bataille de l'informatique. Va-t-elle perdre la bataille des télécommunications? Elle a pourtant des instruments aussi valables, sinon plus, que ceux de ses concurrents et les télécommunications sont la base pour des nouvelles technologies de l'information. Mais c'est une course de vitesse. Si chaque pays agit diversement, si, pour des raisons qui le concernent, il ne permet pas à son entreprise de télécommunications de passer des alliances, de lancer des innovations, de baisser ses prix pour résister à la concurrence, alors je crains que l'Europe perde aussi la bataille de la société de l'information. Vous avez donc raison de souligner qu'il s'agit d'un enjeu majeur pour notre avenir économique et po

ur notre compétitivité.

 
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