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Delors Jacques - 15 settembre 1994
Delors, président de la Commission.

- J'espère que tous les banquiers centraux auront la même sensibilité que la personnalité que vous venez de citer. Car il est évident que si l'on veut une monnaie stable, c'est pour qu'elle soit au service du bien-être de la société et de la création d'emplois, et non pas pour la beauté d'une monnaie stable. Ce n'est pas un concours de beauté, comme on dit. J'espère donc qu'on pourra le faire. Mais je serais plus rassuré, comme je vous l'ai dit tout à l'heure, si, en face de la future Banque centrale européenne, il existait un véritable pouvoir économique, capable de dialoguer. On ne peut pas confier à la seule autorité monétaire le soin de guider la politique économique. Il y a la politique budgétaire, la politique des revenus, la politique fiscale, l'aménagement du territoire, la recherche, la formation. Tous ces éléments doivent entrer en ligne de compte.

Quant aux quinze millions que vous avez cités, ce n'est pas un objectif, c'est un calcul. Je n'aurai pas la prétention, comme Chantecler, de faire lever le soleil, ni la Commission, ni d'ailleurs aucun chef de gouvernement. Nous avons indiqué que si certaines conditions étaient réunies quant à la croissance, quant à la répartition des fruits de la croissance, quant à l'amélioration des systèmes d'emploi, nous pouvions raisonnablement espérer créer ce nombre d'emplois d'ici la fin du siècle. Mais ces conditions ne sont pas remplies actuellement. Voilà pourquoi le Livre blanc doit rester en vie et j'espère pouvoir compter sur le soutien du Parlement européen pour forcer les gouvernements à ne pas se réfugier dans une euphorie conjoncturelle.

(Applaudissements)

 
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