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Lindeperg Michele - 28 settembre 1994
MEP*MPE - Lindeperg (PSE)

Monsieur le Président, mes collègues ont souligné la gravité exceptionnelle du trafic qui nous occupe aujourd'hui, non seulement pour l'environnement et la santé, mais aussi pour la sécurité intérieure et la démocratie.

Comme ils l'ont souligné, ce trafic constitue une nouvelle source de profits exorbitants à laquelle les systèmes mafieux n'ont pas manqué de s'intéresser. Or, on sait combien il est difficile de combattre un trafic organisé et enraciné dans ces réseaux. Il apparaît essentiel de mener une action volontariste pour tarir, pendant qu'il en est encore temps, de manière préventive, les sources d'approvisionnement. A cette fin, deux types d'actions doivent prioritairement retenir l'attention de l'Union en étroite collaboration avec les autorités russes.

Il faut aider à la reconversion des scientifiques et des experts militaires, leur permettre d'exercer leurs compétences au service de projets scientifiques civils en leur assurant des ressources en rapport avec leurs qualifications. J'ai bien noté que le Conseil prenait en compte cette préoccupation. Il faut aussi accélérer et renforcer la mise en place du contrôle des matières nucléaires, sans sous-estimer la difficulté due à l'imbrication en Russie du militaire et du civil.

A ce sujet, je voudrais revenir sur une proposition faite à l'origine par le groupe socialiste, reprise dans la résolution et qui semble heureusement trouver un écho favorable du côté de la Commission. Constatant que l'Union européenne dispose d'un système qui a fait ses preuves avec le contrôle de sécurité d'Euratom, nous proposions de favoriser la création d'une organisation destinées à jouer un rôle analogue pour les pays de la CEI, organisation qui devrait comptabiliser les stocks de matières fissiles, gérer et assurer le suivi et le contrôle de ces stocks, assurer la sécurité du démantèlement des armes nucléaires et des matières issues du démantèlement. Cela suppose une coopération coordonnée et concertée qui a déjà commencé en 1993 et 1994 dans les domaines du contrôle de sécurité et de l'assistance technique. Nous sommes d'autant plus étonnés de découvrir que la ligne budgétaire relative à la deuxième phase de coopération pour 1995 est mise en cause, faute de certitudes quant aux disponibilités. A ce

sujet, les interventions de Mme la présidente du Conseil et de M. Oreja ne nous ont pas rassurés.

Face à un problème dont tout le monde s'accorde à reconnaître l'extrême gravité, la frilosité n'est pas de mise. C'est maintenant qu'il faut prévoir, faute d'être amenés d'ici quelques années à dresser, comme on le fait actuellement pour le trafic de la drogue, un implacable constat d'échec.

 
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