Monsieur le Président, je suis heureux que M. Schmidhuber soit tellement satisfait de la situation actuelle. Il a dit que c'est un problème typique de répartition de portefeuilles. Je pense que c'est quand même la première fois qu'un gouvernement refuse de nommer un commissaire, avant de savoir quel portefeuille lui sera attribué. Telle est en effet la situation, d'après les déclarations d'un gouvernement d'un État membre. Il ne s'agit donc pas simplement de suggestions, mais bien de forcer la main à la Commission. Je suis quelque peu étonné que, face à cette situation, le représentant de la Commission, dans sa réponse, nous déclare que c'est une suggestion utile et qui ne porte pas atteinte à l'indépendance de la Commission. Si j'ai bien compris, il s'agirait donc désormais de découper les portefeuilles, de les distribuer aux États membres, à charge pour ceux-ci de désigner ensuite le fonctionnaire responsable d'un secteur de compétence donné. Je suis navré d'une telle réponse. J'aurais attendu de la p
art de la Commission - qui n'a pas de pouvoir de décision en l'affaire - au moins un minimum d'autorité morale et une certaine réprobation face à une pratique de ce type.