Madame le Président, à cause des amendements introduits dans la proposition de résolution commune, nous ne pouvons plus la voter car ils la dénaturent.

Mais je voudrais insister sur un point qui doit faire, je crois, l'unanimité de cette Assemblée, c'est l'exigence voulant qu'il n'y ait plus de monopole au niveau de l'information sur la planification familiale. Autrement dit, il me semble que le respect de la dignité de la femme, la responsabilité des couples, affirmée par nous tous, exigent désormais que leur pleine place soit reconnue aux méthodes naturelles de planification familiale. Ces méthodes, contrairement à une désinformation entretenue jusqu'à ces tous derniers temps par les intérêts de grands groupes pharmaceutiques fabricants de pillules, désormais ces méthodes, comme l'atteste l'Organisation mondiale de la santé, se sont vues reconnaître une très grande efficacité.

Ces méthodes constituent donc, parce qu'elles mettent à égalité l'homme et la femme dans la maîtrise de la procréation, une alternative à la fois écologique, non marchande, respectueuse de la santé physique et psychique de la femme et de l'harmonie du couple, une alternative à laquelle les femmes et les couples, tant dans les pays de l'Union que dans les pays en voie de développement, ont le droit d'avoir accès.

Il ne doit plus y avoir de monopole au sein du concept de planification familiale. La planification familiale naturelle, conformément d'ailleurs au vote, par le Parlement précédent, de la résolution du 11 mars, doit désormais avoir plein droit de cité.

(Applaudissements)