Oui, je voudrais simplement appeler l'attention de cette Assemblée sur ce qu'elle fait. Elle a pris une décision de caractère écologique qui est en fait, comme l'a dit Mme Péry, d'organiser la destruction des zones côtières. Ce n'est pas sérieux écologiquement. Elle a aussi pris une décision économique qui consiste, non seulement, à dire à des gens, comme la Commission le voulait, qu'ils doivent disparaître à terme, mais à leur refuser tout délai de reconversion. Nous disons à une catégorie de population: "vous avez trois mois pour disparaître et pour crever la bouche ouverte". C'est une position inhumaine que nous prenons et nous ne nous grandissons pas vis-à-vis des citoyens de l'Europe.
(Applaudissements)