Nous votons en faveur de ces propositions de directive car elles rentrent dans une logique d'information des agriculteurs. Il est bon que chaque éleveur puisse être informé sur la qualité, la composition et la provenance des aliments pour animaux.
Néanmoins, cela ne règle pas le problème des importations massives de produits de substitution des céréales, qui sont essentiellement des sous-produits issus de fermentation et de trituration, en provenance de pays tiers (essentiellement des USA) et rentrant dans l'Union Européenne à un taux de douane nul.
Si la Commission privilégiait la production européenne en préservant la notion de préférence communautaire, il n'existerait en Europe ni surplus de céréales, ni friches.
Enfin la qualité des matières premières incorporées à l'alimentation du bétail serait largement supérieure à la qualité des matières actuelles, qui incorporent des sous-produits issus d'un processus de trituration ou de fermentation.