Monsieur le Président, mes chers collègues, il y a beaucoup de bonnes choses dans ces rapports, indiscutablement, notamment l'idée qu'il ne s'agit pas d'aider les PME mais d'améliorer leur environnement, qu'il faut passer d'un monde d'emprunts à un monde de fonds propres. On peut également constater que ces rapports mettent en valeur les difficultés de pérennité des entreprises, qui sont dues aux droits de succession, et effectivement, il est urgent d'abaisser ces droits de succession qui souvent aboutissent à détruire les entreprises. Enfin, ces rapports insistent sur l'apport des PME à la société en termes de gisements d'emplois, d'innovations, de valeur ajoutée. Tout cela est considérable.
Il y a toutefois une grande lacune dans ces rapports, et je le regrette profondément: il n'y a pas de développement sur les méfaits du travail au noir qui se pratique à grande échelle, par exemple en France, dans le domaine des travaux publics, avec une main-d'oeuvre immigrée. Un phénomène analogue touche la confection et le petit commerce. Ce laisser-aller fiscal ne sert les intérêts ni des immigrés ni des nationaux. La lutte contre le travail au noir doit être engagée en priorité afin d'aider les PME et de réduire l'immigration sauvage. Il faut donc avoir le courage de combattre les profiteurs de l'immigration, car ils cassent les entreprises honnêtes et mettent au chômage les salariés nationaux. C'est inadmissible. On aurait aimé que, dans ces rapports, ce problème soit également traité.