Monsieur le Président, je voudrais commencer par remercier Mme Fontaine pour la présentation de son rapport que la commission a voté à l'unanimité, et donc l'en féliciter.
Au nom du groupe RDE, je voudrais me réjouir de l'évolution de ce programme "Jeunesse pour l'Europe". En effet, mis en place en 1988, il donne une impulsion européenne à l'éducation informelle et a reçu des échos très favorables de la part des jeunes. Le nouvel élan donné cette année à "Jeunesse pour l'Europe" doit permettre de servir mieux encore ses objectifs initiaux. L'Europe des citoyens passe par la libre circulation des personnes et des idées. Les jeunes sont les meilleurs vecteurs de cette future citoyenneté, si toutefois nous leur donnons les moyens de se rencontrer et de construire ensemble. C'est de cette façon que nous forgerons une Europe solide, basée sur les principes de paix, d'amitié et de solidarité.
Ce programme "Jeunesse pour l'Europe" permet aux jeunes Européens de toutes origines de se rencontrer, de s'apprécier, dans le respect de leurs différences culturelles linguistiques et sociales. Il favorise la tolérance, comme l'a dit Mme le rapporteur. La mise en oeuvre de ce programme favorise la découverte par les jeunes de la vie associative et développe leur esprit d'initiative, ce qui doit être une valeur éducative importante pour le monde économique de demain, dans lequel ils auront à s'insérer. Le succès de cette opération dépend de leur volonté d'entreprendre et de participer à la vie en société. L'Europe devient pour eux une réalité concrète, un espace, un groupe auquel ils s'identifient, un projet.
Les jeunes et leurs parents attendent de l'Europe qu'elle leur fournisse un espace d'épanouissement tant social qu'économique et culturel, ce qui a été très largement évoqué dans la charte du Forum jeunesse.
Alors, qu'un nouveau programme voie le jour pour des jeunes plus nombreux, plus éloignés, ceux d'Europe centrale, ceux de Chypre et de Malte, nous nous en réjouissons. Mais aurons-nous les moyens financiers de nos ambitions? C'est la question que nous nous posons et qui nous inquiète.