Madame le Président, je souhaiterais remercier le rapporteur du travail qu'elle a accompli et la féliciter de l'unanimité du vote de sa commission. LEONARDO DA VINCI, est un programme unique visant un objectif unique, l'insertion professionnelle. Il présente cependant plusieurs facettes correspondant à la diversité des besoins, des publics et répond à la demande de formation tout au long de la vie. La concurrence entre les zones économiques mondiales est de plus en plus vive et la compétitivité passe par la qualité des ressources humaines. Le programme LEONARDO DA VINCI permet d'offrir une formation professionnelle continue à quiconque souhaite développer ses capacités humaines.
Chacun souhaite qu'à travers l'application de ce programme, l'Union se montrera capable de créer de nouveaux emplois, notamment dans le domaine des nouvelles technologies, de rapprocher les entreprises et les organismes de formation et de garantir l'égalité des chances aux différents publics défavorisés en leur offrant des possiblités d'insertion ou de reconversion.
Oui, nous comptons sur le fait que LEONARDO DA VINCI soit un outil de progrès pour l'Union, mais cela ne sera le cas que si les gouvernements nationaux sont disposés à relayer cette initiative en apportant leur soutien financier. Chacun doit mesurer que la qualification professionnelle est à ce prix. Notre inquiétude concerne, bien sûr, les crédits fixés aujourd'hui pour un public toujours en extension et toujours plus demandeur. Le Conseil propose une somme largement inférieure aux besoins. Faut-il donc adapter nos besoins aux finances ou nos finances aux besoins lorsqu'il s'agit d'un enjeu aussi important que la formation continue?
Le soutien des gouvernements c'est d'abord un relais financier sur les territoires nationaux et régionaux, mais nous comptons aussi sur l'appui financier du Conseil, et là, j'écrirai en bas de la page du budget "Peut faire mieux". De grâce, ne permettons pas la rupture des actions au 1er janvier 1995.