Monsieur le Président, en ce qui concerne le fait personnel, un de nos collègues a dit que notre groupe ne souhaitait pas que Mustapha soit élu maire. Je voulais simplement signaler à ce collègue que le seul conseiller de la région Ile de France, qui s'appelle, il est vrai, non pas Mustapha, mais Sid Ahmed, un nom à consonances voisines sur le plan linguistique, est membre de notre groupe et de notre formation. Il est vrai que son père, qui était sénateur, est mort pour la France, tué puis découpé en morceaux par le Front de libération nationale prétendument algérien.
Je me permettrai, Monsieur le Président, d'ajouter un très bref rappel au Règlement. Vous avez annoncé que M. Galland ferait son explication par écrit. Jusqu'à présent, il fallait être présent physiquement pour demander qu'elle soit enregistrée par écrit. Il semblerait que M. Galland ait sollicité votre personne ou vos services avant que son nom ne soit appelé. Je crois qu'il y a là, une fois de plus, une dérive très dangereuse qui va sans doute conduire à ce que les parlementaires interviennent simplement par le procédé de la télécopie. A ce moment-là, on pourrait faire l'économie de ce local, de ce parlement, de nos bureaux et des huissiers. Je n'ai rien contre les huissiers, je m'empresse de le dire, surtout qu'ils sont les plus assidus dans cette Assemblée. Il y a là une dérive inquiétante qui vide la fonction parlementaire de toute sa substance.