Monsieur le Président, pour la bonne tenue des débats, je crois que notre collègue Ford devrait cesser de proférer des contre-vérités. Il l'a fait en mélangeant le cas de la France et celui de la Belgique. Il l'avait fait en Commission, en voulant mettre en cause, dans sa résolution initiale, des ministres du gouvernement italien, mais quand certains membres de la commission lui ont demandé de citer les phrases qu'il incriminait, il en a été incapable. Là, il a mis en cause un journal français qui, s'il avait imprimé des propos comme ceux que M. Ford lui reproche, serait condamné aujourd'hui. Tout cela n'est pas sérieux. Il faudrait que notre collègue, quand il met en cause des tiers, nous donne des faits précis et ne se contente pas d'imputations mensongères et diffamatoires!