Oui, je comprends, Madame le Président. Moi-même, dans un premier temps, j'ai considéré qu'il s'agissait là d'une sage décision. Mais, je regrette, la question de Mme Castellina, à laquelle il a été répondu aujourd'hui, concernait une question dont mon collègue Dell'Alba dirait qu'elle est de jure condito, alors que la nôtre et celle des autres sont de jure condendo.
Chose importante, Mme Castellina demandait, en effet, quelles étaient les intentions pour le futur. Par contre, le quarteron de caporaux du mensonge, carrés d'as de la diffamation, que sont les Bertinotti, Castagnetti, qui, par ailleurs, sont en fuite, n'est pas là pour défendre son point de vue. Ils sont bien contents que vous les ayez tiré d'embarras. Leurs questions sont différentes de celles de Mme Castellina. Mme Castellina demandait "qu'allez-vous faire"? Eux, par contre, ne font que proférer des mensonges. Ils disent : "en Italie, il y a un monopole de fait", ce qui est faux et grossièrement faux, en particulier lorsque l'assertion émane de Carlo Ripa di Meana, qui a été, depuis toujours, un favori du régime du monopole et a disparu. Maintenant, il faut que la Commission nous dise :"quoi"? Ce qui est vrai, Madame le Président, c'est qu'il y a juste sept ans, il n'y avait en Italie que deux journaux télévisés, tous deux d'État. Maintenant, il y en a dix, quarante, voire cinquante.