Madame le Président, mes chers collègues absents et présents, pour lutter contre le racisme, il faut en connaître les causes.

"Les justes bornes font les bons voisins", dit un proverbe. Lorsque le territoire d'individus voisins est flou, des conflits apparaissent toujours. Tous les notaires qui connaissent les problèmes d'indivision, de copropriété ou de succession, vous le diront. Il en va de même entre les peuples.

C'est pourquoi, les sociétés multiculturelles sont généralement multiconflictuelles. Ce phénomène est d'ailleurs largement attesté par l'histoire. Dans son livre, "Le destin des immigrés", l'anthropologue cosmopolite Olivier Todd, avoue ceci: "Les règles des différentes cultures sont exclusives. Par exemple, le statut de la femme ne peut pas être, à la fois, élevé et bas. Sur un territoire donné, certains éléments culturels de base sont nécessairement incompatibles, d'où des conflits."

J'en conclus que ce sont les défenseurs de la société multiculturelle, les promoteurs de l'immigration et les antiracistes incantatoires, animés par une pensée magique, irrationnelle et obsessionnelle, qui créent, eux, les conditions d'un racisme futur.

Le meilleur moyen d'empêcher le racisme d'apparaître, c'est d'inverser le flux de l'immigration et de faire respecter les frontières par toutes les nations, et pour le bien de toutes les nations.