Madame le Président, pendant des années, la révolution bolchévique, usant de la dialectique de la lutte des classes, a emprisonné, torturé, déporté, massacré des centaines de millions d'hommes et en a asservis des milliards.

Dans les livres d'histoire imposés aux enfants, on pouvait lire les poèmes d'Aragon, d'Eluard et de bien d'autres, à la gloire de Staline. Cependant, les politiciens démocrates-chrétiens, libéraux et conservateurs, gobaient les mensonges de la propagande marxiste-léniste et tombaient dans tous ses panneaux.

Aujourd'hui, les mêmes faux intellectuels, les mêmes cyniques, les mêmes apparatchiks, les compagnons de route du KGB et des tortionnaires des goulags imposent sans vergogne les mensonges de la dialectique de la lutte des races. Ils qualifient de raciste l'attachement à la patrie, procédant ainsi en digne successeurs de Beria, au plus grossier des amalgames. Et comme toujours, les dindons de la droite stupide, tel M. De Villiers, subissent ce terrorisme intellectuel, cette diabolisation, et croient s'en protéger en acceptant le manichéisme de la gauche.

Eux aussi adoptent le vocabulaire et les clivages imposés par la police de la pensée, mais ne voient-ils pas qu'aujourd'hui le Général de Gaulle serait traîné devant les tribunaux pour propos racistes?

En conclusion, je voudrais dire, Madame le Président, que ce matin j'ai été pris à parti. J'ai demandé une réponse pour fait personnel, qui ne m'a pas été accordée. M. Ford, ce matin, a jugé bon, une nouvelle fois, de me traiter de "terroriste, d'incendiaire" et que sais-je? Mais moi, à ce tarif-là, je pourrais dire que M. Ford, lui, est impliqué dans des affaires de vol, de viol et de meurtre d'enfants particulièrement sadiques.