Madame le Président, en votant à une immense majorité la résolution sur le racisme, notre Assemblée a demandé la mise en place d'une législation répressive mettant en cause les libertés d'opinion et d'expression.
Lorsque la directive souhaitée sera traduite dans les législations de nos pays, c'est un principe fondamental du droit européen qui sera mis en cause. Les Européens risqueront la prison pour leurs écrits ou leurs paroles. Quiconque ne pensera pas comme il faut sur l'immigration risquera la prison pour délit d'opinion sociologique. Quiconque n'admettra pas sans controverse ou discussion les vérités officielles sur la Seconde Guerre mondiale risquera la prison pour délit d'opinion historique, ce qui est sans précédent dans l'histoire.
C'est l'honneur de ce Parlement qu'il se soit trouvé onze députés pour s'opposer à cette résolution et défendre debout le bien le plus précieux des Européens, leur liberté.