Monsieur le Président, mes chers collègues, nous ne pouvons pas rester sans réagir à la nouvelle catastrophe provoquée par la rupture d'un oléoduc, en Russie, et le déversement de près de 60.000 tonnes de pétrole, ce qui fait craindre une pollution de la mer de Barents et du littoral nord de la Norvège dans les mois qui viennent.

Certains disent déjà que cette catastrophe compte parmi les trois plus importantes de l'histoire, après la marée noire du Golfe, pendant la guerre du Koweit, et l'explosion d'une plate-forme pétrolière au large du Venezuela.

L'ampleur de la catastrophe, qui n'est pas encore déterminée, doit nous inciter à saisir dès maintenant toutes les autorités compétentes afin, d'abord, d'estimer l'importance réelle de cette nouvelle marée noire, et surtout de faire prendre des décisions pour tenter de remédier à ce genre de désastre écologique, qui détruit peu à peu notre environnement, et en particulier pour assurer la vérification des oléoducs.