Madame le Président, mes chers collègues, le terrorisme veut arrêter le processus de paix. Grâce à Dieu, il n'y arrive pas, tout au plus arrivera-t-il à le ralentir encore un peu. Il y aura encore des morts, des blessés, des victimes, des familles en détresse. En lisant la presse, on s'aperçoit même que des exécutions sommaires ont peut-être été programmées. Quoi qu'il en soit, nombre d'éléments restent tout à fait préoccupants, ce qui devrait nous inciter à rester clairvoyants et à nous prononcer sur le fait que la politique de colonisation se poursuit. Des terres ont été confisquées, pratique qui était encore à l'ordre du jour la semaine dernière. La situation de la la population de la Cisjordanie n'a donc pas sensiblement évolué aujourd'hui. Les troupes d'occupation sont toujours présentes, avec tout l'arbitraire qui en résulte. 4 800 Palestiniens sont toujours maintenus en détention préventive, sans autre jugement que celui d'un tribunal militaire. La fermeture de la frontière à Gaza prive, en ou
tre, une grande partie des habitants de cette ville de leur capacité de survie. L'impunité des assassins et de ceux qui lancent des appels au meurtre dans les deux camps, sont également des éléments préoccupants.
En tl n'en reste pas moins que l'aide qui a été accordée devrait, de par son importance, rapidement contribuer à la levée des obstacles administratifs qui ont été placés artificiellement sur le chemin.