Madame le Président, nous abordons maintenant, me semble-t-il, la résolution relative à la situation dans le Golfe et aux menaces pesant sur le Koweit.
Cette résolution réaffirme que la fermeté de la communauté internationale et de l'Union européenne alliée aux Etats-Unis a dissuadé le dictateur irakien de maintenir ses menaces à l'égard du Koweit.
La fermeté a été le seul moyen, depuis 1991, d'obtenir de lui ce qui a été obtenu. Elle sera le seul moyen, demain, de garantir l'application intégrale des résolutions des Nations unies. Celles-ci prévoient un assouplissement des sanctions en trois temps. Toutes les sanctions économiques devront être maintenues jusqu'à ce que l'Irak reconnaisse les frontières du Koweit, y compris en modifiant sa constitution. Il sera alors possible d'envisager l'assouplissement des sanctions, notamment par le biais de l'aide alimentaire et en médicaments. Actuellement, le gouvernement irakien peut déjà obtenir cette aide en vendant du pétrole sur le marché international. Enfin, la levée totale des sanctions n'interviendra que si l'Irak applique intégralement les résolutions des Nations unies, y compris celles relatives aux droits des Kurdes, des Arabes des Marais, des prisonniers et des objecteurs de conscience.