Je voterai votre résolution commune, en espérant qu'elle aura un effet sur la présidence allemande et le Conseil. Rien n'a progressé, s'agissant de l'adoption du quatrième programme de lutte contre la pauvreté. Des motifs inhérents au fonds ont été invoqués.
Le président allemand considère qu'en matière de pauvreté et d'exclusion les solutions sont du ressort des États membres, au titre de la subsidiarité. L'argument est fallacieux : si la politique des États membres avait été couronnée de succès, nous l'aurions accepté. Malheureusement, il n'en est rien. C'est pourquoi nous considérons qu'il est inadmissible, scandaleux, que le programme n'ait pas encore été accepté par le Conseil.
Les 50 millions de pauvres et d'exclus de l'Europe ne peuvent être abandonnés de la sorte. Leur dire qu'ils doivent se contenter de subsidiarité est tout simplement indigne.