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Stirbois Marie-France - 27 ottobre 1994
MEP*MPE - Stirbois (NI), par écrit.

Le socialiste Van Velzen s'inquiète, et à juste titre, de l'exclusion et de la pauvreté en Europe. Hélas, toutes deux sont filles du socialisme.

Est-il étonnant qu'après dix ans de présidence Delors durant lesquels l'argent des contribuables européens a été dilapidé aux quatre coins du monde, il n'en reste plus pour les pauvres que cette Europe a créés?

Van Velzen cite le chiffre de 50 millions d'Européens vivant sous le seuil de la pauvreté. En France, après 13 ans de socialisme, les chômeurs sont officiellement au nombre de 3,3 millions, mais en réalité de 5,5 millions. Quant aux sans-abri, ils sont presque 700.000. N'en déplaise aux pleureurs professionnels de cet hémicycle, ce n'est pas du tiers monde qu'il s'agit, mais de l'Europe.

L'exclusion sociale va cependant beaucoup plus loin. Elle touche aussi des personnes âgées qui, souvent, meurent seules chez elles ou dans un mouroir dans l'indifférence la plus totale. Elle frappe ces femmes qui ont le courage de garder leur bébé, les élevant seules mais dans la dignité. Elle est le lot des Français abandonnés dans les ghettos, étrangers et exclus dans leur propre pays, vivant dans la peur avec pour seul espoir le Front national.

L'exclusion sociale, ce sont aussi ces gens déracinés que l'on appelle émigrés et qui ne sont pour vous que les cobayes de vos expériences mondialistes. Alors qu'il serait préférable de les aider chez eux, vous les faites venir de plus en plus nombreux dans nos pays.

L'Europe fédérale, c'est l'exclusion des travailleurs européens de leurs entreprises, comme en France: la CECA s'est traduite par le chômage des mineurs du Nord et des sidérurgistes de Lorraine; l'Europe verte, par la jachère et la ruine de nos agriculteurs; l'Europe bleue, par le déchirage des navires. C'est le libre-échangisme, les délocalisations, bref le chômage généralisé.

Décidément, mes chers collègues, il est temps d'en finir avec cette Europe fédéraliste et d'instituer enfin l'Europe des peuples, l'Europe des nations. Monsieur le Président, je ne participerai pas au vote final car il n'y a pas eu de débat.

 
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