A l'attention d'Eric Picard

et p.i. à Gianfranco Dell'Alba et aux membres de la CORA

Bruxelles, le 24 novembre 1997

Cher Secrétaire, cher Eric,

j'ai pris connaissance de ta lettre. Elle m'amène à faire les commentaires suivants:

Lors de la réunion de la semaine dernière, le Parti s'était engagé à faire les choses suivantes:

a) envoi d'une lettre aux 6.000 parlementaires nationaux de l'Union. CELA EST FAIT.

b) contacter une série de personnalités. Comme JE TE L'AI DIT au téléphone vendredi (tu affirmess par contre: "nous ignorons les résultats de tous les contacts que tu auras eu la semaine dernière à Strasbourg"), ces contacts ONT ETE PRIS avec le Comte Boël, Franco Corleone, Hedy d'Ancona, José Happart. Avec le président du Parlement portugais, absent la semaine dernière, les contacts sont en cours ainsi qu'avec Paulo Mendo, ancien ministre portugais de la Santé. Avec Bernard Kouchner et Yves Cochet, Gianfranco Dell'Alba les a contactés sans pouvoir encore obtenir de réponse.

c) en ce qui concerne la participation des Italiens, j'en ai parlé personnellement vendredi (et je te l'ai communiqué) avec Roberto Spagnoli et d'autres militants à Rome et constatant la faible participation à ce jour, nous avons élargi la liste des participants.

Pour sa part la CORA s'était engagée à rédiger une lettre CORA/PR aux militants.

Contrairement à ce que tu affirmes dans ta lettre, une semaine après cette décision, cette lettre n'existe toujours pas, malgré des sollicitations répétées de ma part, DES MARDI, afin qu'elle soit faite au plus vite. Par contre une lettre de la CORA exite depuis jeudi. Etant donné les délais, j'ai dit - et je confirme - qu'à ce stade, la CORA n'avait qu'à envoyer sa lettre.

Si, comme tu l'annonces dans cette lettre, la CORA confirme sa décision de devoir retirer sa responsabilité de l'organisation des journées de décembre, sache qu'en ce qui me concerne elle portera l'entière responsabilité de l'annulation de cette initiative.

Permet-moi enfin de te faire remarquer que je doute que la réunion que vous avez tenue hier soit le bureau politique de la CORA.

Salutations,

Olivier Dupuis