from: sbaikro@tiscalinet.it"Marco,je te sais une personne très sensible pour le sort de ce continent.C'est malheureux ,la solution ne peut partir que d'ici,l'occident c'est pourquoi je souhaite que tu t'investisses afin de nous eviter de sombrer. bonne soirée."
Je reviens encore te donner certains éléments qui confirment mon inquietude sur la cote d'ivoire.
dépuis près d'une semaine, le président de la cour supreme vient de démenager de chez lui; et personne ne sait ou il habite... ce n'est pas un bon signe. je te rapporte cet autre élément à travers la revue de presse de ce jour ; REVUE DE PRESSE: Vendredi 25 Août 2000
Hier, des Imams avait été convoqués à la Brigade de Recherches de la gendarmerie d'Abidjan. Ce matin, ce sujet domine l'actualité.
Les chefs religieux, en effet, avaient été interpellés par le Colonel Déon Georges. A leur sortie ''d'audience'', ceux-ci ont organisé une conférence de presse pour ''exprimer leur indignation et dénoncer le harcèlement dont les membres de la COSIM sont victimes de la part du CNSP''.
Les quotidiens Le Jour, Fraternité Matin, L'Inter, Soir Info et Le Libéral, publient de larges extraits de cette conférence et affichent ces titres :
Convocation des Imams par le Colonel Déon : la grande colère des musulmans (Le Patriote)
Interpellés sur des rumeurs de tentative de déstabilisation, les Imams en colère et crient au harcèlement (Soir Info)
Les Imams dénoncent le harcèlement du Pouvoir (L'Inter)
Le CNI invite à éviter la confusion (Fraternité Matin)
Cette énième interpellation, note Le Patriote est l'expression de ''la banalisation des guides musulmans'' et un danger, car même ''Bédié au summum de ses dérives n'a jamais réalisé cette audace.''
Ainsi tout en rappelant au Général la mise en garde de Monseigneur Ahouanan de Yamoussoukro, ''contre ceux qui sont autour de lui'', Le Patriote conclut que ''Guéi veut défier Dieu'' ; car précise ce journal, ''c'est la première fois dans toute l'histoire de la Côte d'Ivoire qu'un régime ivoirien a réussi l'exploit de dresser une religion contre lui''.
Que reproche-t-on aux cinq Imams convoqués ?
Le Patriote dans ses colonnes rapporte ''ce que les musulmans et le colonel Déon se sont dit''
Lisons ce passage :
''Le commandant supérieur de la gendarmerie a évoqué les 5000 mercenaires que ADO a introduit en Côte d'Ivoire, 1000 autres que Mme Dominique Ouattara a posté à Kong. 6000 soldats déjà mobilisés pour éliminer Guéi Robert.''
De quels moyens disposeront donc ces soldats ?
Le Patriote répond que ''Déon a fait état d'informations selon lesquelles Koné Idriss Koudouss (Président du CNI) aurait passé une commande de 10000 fusils à Waragnené (village de tisserands à Korhogo).''
Avant d'ajouter ce qui suit :
''C'est pour gérer ces informations avec vous qui êtes des religieux que je vous ai invités''
On comprend donc la position du quotidien Le National qui affichait hier ''que ce n'est pas le peuple qui ne veut pas de Monsieur Ouattara. C'est le président du CNSP et ses suiveurs qui refusent d'affronter un adversaire redoutable''.
Justement le candidat du RDR, lui poursuit ses tournées au moment où tous les Ivoiriens attendent le verdict de la Chambre Constitutionnelle qui doit statuer sur les candidatures à la présidentielle de septembre prochain.
Si ce vendredi, le candidat du RDR est annoncé pour l'étape de Dabou, Sikensi., L'Inter dresse un premier bilan des étapes d'Anyama, Agboville et Abobo.
A sa Une on peut lire que ''dans l'attente de la décision de la Cour Suprême, ADO démontre sa force.''
Ce journal reconnaît que ''ces trois communes auront battues des affluences records pour accueillir le président du RDR. Une forte marée humaine a égayé ces meetings au cours desquels de nouvelles chose n'ont certes pas été dites, mais le programme de gouvernement ''Vivre ensemble '' a été officiellement présenté.''
L'Inter lie cette tournée ''à une stratégie dont l'épicentre est la date fatidique du 2 septembre''.
Dans son analyse, le journaliste ne manque pas de reconnaître que contrairement à ce qui se racontait sur l'implantation du RDR dans les zones en dehors du Nord du pays, cette forte mobilisation est un signe. C
Car ''si ADO mobilise si fort, c'est pour indiquer que les troubles se généraliser et ne pas seulement se mobiliser au Nord.''
Dans le quotidien Le Jour, un juriste, Manuel Sika ouvre une piste à cette chambre présidée par le juge Tia Koné, en se prononçant sur la clause ''se prévaloir d'une autre nationalité''.
Selon lui, à partir de l'instant où on a exigé des candidats qu'ils produisent une déclaration sur l'honneur de non-rénonciation à la nationalité ivoirienne, tous ont ''engagé leur honneur''.
C'est pourquoi, avance-t-il ''si on avait voulu exiger des preuves, on eût réclamer autre chose qu'une simple déclaration sur l'honneur.Fallait-il user de tant d'énergie, dresser tout un pays, pour si peu ?''
S'il y a une personne qui s'est ''sentie diffamée'', mais qui n'ose pas porter plainte, c'est le Président de la Chambre Constitutionnelle, le juge Tia Koné.
Dans sa parution du 3 août 2000, Le Patriote avait rapporté qu'au cours d'une réception, à lui offerte par ses parents à Man, Tia Koné aurait lancé cette phrase ''Je rejetterai la candidature de Alassane Ouattara.''
Monsieur Tia Koné affirme ne pas être l'auteur de cette phrase et écrit qu'au cours de ladite cérémonie, il n'avait prononcé aucune phrase.
Comme du berger à la bergère, la réponse du journal est précise :
''Personne n'a oublié que le Président de la Chambre Constitutionnelle que vous êtes a été celui-là même qui a rejeté la candidature de Djéni Kobina aux législatives de 1995 à Adjamé au motif qu'il n'était pas suffisamment ivoirien. L'histoire se répétera-t-elle peut-être ? Peut-être pas. Vos concitoyens espèrent cependant que votre intime conviction, ainsi que celle des six juges qui vous entourent ne seront pas diluées dans un flot d'intérêts particulier, de haine sectaire et de rancours personnelles. En tout état de cause, Monsieur le président, vous avez raison de croire que de votre décision dépendra soit ''le feu de la haine et de la destruction entre les Ivoiriens'' soit la paix constructive, l'amour et la fraternité entre citoyens.''
Le président BLAISE COMPAORE vient de produire un certificat dans lequel il est écrit que MR ALASSANE O. ne sait jamais prévalu la nationalité VOLTAIQUE...