Radicali.it - sito ufficiale di Radicali Italiani
Notizie Radicali, il giornale telematico di Radicali Italiani
cerca [dal 1999]


i testi dal 1955 al 1998

  RSS
mer 12 feb. 2025
[ cerca in archivio ] ARCHIVIO STORICO RADICALE
Archivio Partito radicale
Partito radicale - 19 giugno 1976
Berlinguer ment lui aussi.
Le 20 juin, vote radical

SOMMAIRE: Contre les accusations du secrétaire communiste Berlinguer qui a accusé, dans un programme électoral à la télévision, les radicaux d'être partisans des terroristes, le PR, dans une annonce payante publiée sur certains journaux parmi lesquels "Il Tempo" et refusée par les quotidiens "La Repubblica" et "Il Giorno", confirme sa volonté de travailler pour l'alternative, l'unité et le renouvellement de la gauche. L'appel aux électeurs pour qu'ils mettent à l'épreuve la capacité des radicaux de changer le Parlement et non ses idées et ses comportements.

(IL TEMPO, 19 juin 1976)

Berlinguer (1) a menti à la TV devant 20 millions d'italiens. Contre nous, lui aussi. Il a menti comme n'importe quel ministre de l'intérieur démocrate-chrétien. Il a défendu des violences de voyou avec la violence encore plus grave du mensonge. Et pourtant Berlinguer est pour nous un camarade.

Nous sommes coupables de ne pas être pareils à eux tous; d'être le premier nouveau vote possible depuis plus de vingt ans; d'avoir été le seul élément nouveau de cette campagne électorale. Ils savent que les radicaux au Parlement changeraient le Parlement, sans changer leurs idées et leurs comportements. Ils ont tous été unis pour le financement public des partis, pour les immunités parlementaires, pour le hold-up vicennal de l'information radio-télévisée, pour défendre le Concordat (2), pour vouloir de toute façon la Démocratie chrétienne au gouvernement, pour s'opposer aux référendums populaires. Ils deviennent ensuite des adversaires féroces à la télévision durant les campagnes électorales. C'est un jeu des partis que nous n'acceptons pas.

Le 20 juin nous vous demandons de voter radical, pour l'alternative, l'unité, le renouvellement de la gauche, pour notre socialisme au visage humain, que vous connaissez et qu'il est possible de continuer à affirmer.

Si vous votez pour les autres vous votez pour notre disparition, alors que si vous votez pour nous personne d'autre ne disparaîtra. Ne votez pas par crainte, pour faire nombre, par conformisme. Mais ne faites pas non plus disperser vos suffrages: et la seule façon de ne pas les disperser c'est de voter radical. Et faîtes attention: il est faux que les "radicaux passeront de toute façon", comme on le raconte maintenant. Nous réussirons uniquement si vous changerez votre vote du 15 juin 1975 et tous les autres que vous avez exprimé depuis longtemps. Nous vous demandons de nous mettre à l'épreuve, pour cette fois seulement.

Pour les autres, le 20 juin l'enjeu est de quelques députés en plus ou en moins. Pour nous c'est de réussir ou de disparaître. C'est pour cela que 650.000 électeurs ont décidé de voter radical. C'est pour cela que nous demandons aux millions d'incertains de voter aux aussi radical. Le vote radical est vraiment le vote qui compte, le seul vote qui change. Un vote propre, civil, gagnant.

"LE TEXTE DE CETTE ANNONCE ELECTORALE A ETE REFUSE PAR " LA REPUBBLICA" ET PAR "IL GIORNO" A CAUSE DE SON CONTENU".

-----

N.d.T

1 - BERLINGUER ENRICO. (Sassari 1922 - Padoue 1984). Homme politique italien. Député à partir de 1968, secrétaire général du Parti Communiste Italien (PCI) de 1979 à sa mort, après la crise et l'assassinat d'Allende il fut partisan du "compromis historique", qui amena de 1976 à 1979 à la soi-disant "majorité du non-refus de confiance", la plus haute réalisation de la stratégie de Togliatti pour un accord organique avec la Démocratie Chrétienne. C'est à lui qu'appartînt le projet de donner naissance au soi-disant "Eurocommunisme", une tentative de projeter en occident un réformisme qui ne reniât pas tout à fait l'expérience communiste.

2 - CONCORDAT. L'art. 7 de la Constitution italienne reconnaît et "constitutionnalise" le Concordat entre l'Etat et l'Eglise signé en 1929. Il fut voté à l'Assemblée Constituante par Togliatti et le PCI avec l'opposition des socialistes, du Parti d'action, etc. Le Concordat fut renouvelé, sous une nouvelle formulation, en 1984 (gouvernement Craxi).

 
Argomenti correlati:
stampa questo documento invia questa pagina per mail