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Fabre Jean - 2 ottobre 1976
DU RIFIFI DANS LES PRISONS ITALIENNES...
di Jean Fabre

(COMBAT NONVIOLENT N. 114, 1976)

Le Partito Radicale en Italie s'est constitué et développé à partir d'une pratique continue de l'action directe non violente. Après une quinzaine d'années d'existence, le Partito Radicale qui se définit comme socialiste, libertaire, autogestionnaire, antimilitariste et non violent, s'est puor la première fois lancé dans la bataille des élections parlamentaires au printemps dernier. Quatre de ses candidats: Emma Bonino, Adele Faccio, Mauro Mellini et Marco Pannella siègent maintenant depuis juillet parmi les députés. Les craintes n'ont pas manqué parmi les membres du Parti qui ont vécu la longue épopée des actions directes non violentes de voir le Parti des "désorganisés", le parti des "projects d'action" s'enliser petit à petit dans le confort parlamentaire puor devenir un parti parmi tant d'autres au milieu d'une gauche qui semble incapable de créer une alternative, que ce soit de guovernement ou que ce soit dans sa pratique, dans son engagement. Puor l'instant, cependant, il semble qu'avec son entrée au pa

rlement, le Partito Radicale, plutôt que de s'embourgeoiser, a truové un terrain de plus où porter la contestation osée et active qui le caractérise. Alors qu'à Naples, le 4 novembre, le congrès du Partito Radicale vivait les dernières heures de ses cinq juornées de travaux, à Florence, 3 des 4 députés radicaux: Emma Bonino, Adele Faccio et Mauro Mellini, usaient de leurs prérogatives parlementaires puor inspecter la prison où est enfermé le docteur Conciani inculpé puor pratique illégale d'avortements, droit d'inspection dont bien peu de parlemeintaires usent habituellement, comme s'ils ne s'intéressaient pas à l'application des lois qu'ils votent. Après avoir dûment constaté que la réforme des prisons n'est pas appliquée, que de nombreuses personnes sont mainteneus en détention provisoire, les trois députés ont décidé de rester dans la prison, et ont requis pour eux-mémes un traitement identique à celui des prisonniers de l'établissement. A Rome, Marco Pannella annonçait en conférence de presse devant les

caméras de la télévision les demandes précises formulées par les militants radicaux. Entre autres, il n'oubliait pas de mentionner qu'une de leors revendications à ne pas oublier était la transmission à la chambre des députés de la demande d'autorisation à poursuivre en justice Emma Bonino, Adel Faccio et Marco Pannella qui sont co-inculpés avec le docteur Conciani (qui est emprisonné sans jugement depuis longtemps) dans l'affaire des avortements de Florence. Cette inculpation remonte au temps fort de la campagne pour la dépénalisation de l'avortement durant la-quelle, comme à l'habitude, les radicaux ne sont pas contentés de revendications verbales mais se sont mis délibérément hors-la-loi.

Deux jours plus tard, Marco Pannella se joignait aux députés auto-emprisonnés puor "compléter l'inspection parlamentaire", puis ressortait pour une conférence de presse à laquelle participaient également Gianfranco Spadaccia, président du Partito Radicale, Adelaide Aglietta, nuovellement élue secrétaire du Parti, et Davide Melodia pour la Ligue des Détenus dont il est un des éminents animateurs. Alors que les trois députées en prison en "rajoutaient" en entamant un jeûne de protestation, Pannella et Spadaccia déposaient une plainte en justice contre le Procureur Général de la Republique près la Cuor d'Appel, l'Inspecteur Général des Prisons, et le Directeur de la prison de Florence, plainte aux motifs multiples, destinée à placer chacun devant ses responsabilités constitutionnelles.

Au bout de cinq jours, après avoir pris acte de ce que le ministre de la justice s'est déclaré prêt à un débat au Parlement sur la justice en Italie, les trois députés sont finalement sortis de la prison de Florence, bien décidés à continuer jusqu'au bout leur bataille pour mettre fin aux détentions provisoires abusives et pour l'application de la réforme des prisons. Au congrès du Partito Radicale à Naples, lors de son intervention-éclair pour faire le rapport d'activité du groupe parlementaire radical, Marco Pannella avait annoncé que de plus les députés radicaux passeraient à l'action directe. La practique n'a donc pas tardé à suivre. Mais les dossiers d'affaires à traiter sont nombreux, et dans le petit bureau du Groupe Parlementaire Radical à la Chambre des Députés, des conversations animées ont déjà lieu sur les prochaines actions directes non violentes à mener... On ne peut pas en dire plus pour l'instant, mais je vuos assure que maintenant, il y a de la désobéisance civile dans l'air chez les députés

italiens... Enfin!

 
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