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Pannella Marco, Gazzetta Ufficiale, Comunità Europea, Guce - 13 marzo 1981
DECISIONS A PRENDRE PAR LE CONSEIL DANS LE DOMAINE DES TRANSPORTS AVANT LA FIN DE 1983.

SOMMAIRE: Suite à l'entrée de la Grèce en 1981, la Cee se pose le problème de savoir comment garantir le commerce avec ce pays, assez isolé du point de vue des transports routiers. Marco Pannella intervient au cours du débat pour souligner que la structuration d'un axe Nord-Sud traversant la CEE, et donc l'Italie, est préférable à un investissement sur le réseau routier yougoslave, risqué pour la CEE et pour la Yougoslavie elle-même (12-03-81).

M. Pannella. - (I) Monsieur le Président, j'approuve bien évidemment l'ensemble de cette proposition.

Néanmoins, je me permettrai d'attirer l'attention du Parlement et surtout de la Commission, spécialement bien représentée aujourd'hui sur un point qui me préoccupe et que je désire traiter.

Comme il s'agit de la politique des transports et de faire en sorte que l'organisation des transports soit compatible avec les intérêts communautaires, nous devons, je crois, être plus attentifs au fait que, par les accords récemment conclus avec la Yougoslavie, nous avons donné la priorité à la création d'un réseau que nous appellerons nord-sud, réseau qui est évidemment indispensable à la Communauté, depuis que la Grèce en est membre.

Toutefois, il me semble quelque peu léger - pour ne pas dire davantage - de se préoccuper, par le biais des accords conclus avec la Yougoslavie, de subventionner un réseau d'infrastructures routières extérieures, malgré tout, à la Communauté, et ce,

à une frontière historiquement très fragile, alors qu'en dehors des bavardages, nous ne faisons rien - pas plus d'ailleurs que le gouvernement italien - pour construire ce réseau de transports nord-sud, qui, grâce au tunnel de Monte Croce Carnico et aux voies maritimes, permettrait d'assurer des transports homogènes et directs entre tous les pays de la Communauté, y compris la Grèce, sans que nous soyons obligés d'obtenir un droit de servitude sur un territoire qui, à mon regret, ne fait toujours pas partie de la Communauté.

Ce problème, comme je l'ai fait remarquer à plusieurs reprises, revêt une nature politique et stratégique. C'est un problème grave, un problème d'investissements, en faveur de la Yougoslavie. En effet, si les transports de matériel stratégique, particulièrement importants pour la Communauté, passaient exclusivement, essentiellement ou de plus en plus par la Yougoslavie, on pourrait avoir peut-être davantage intérêt à frapper ce pays. En conséquence, il s'agit d'envisager de façon réaliste l'infrastructure et l'économie générale des transports modernes. Toutefois, les nécessités locales, inhérentes au périmètre de la Communauté, devraient également inciter la Commission à se rappeler sans vouloir se justifier à l'égard duParlement ce que sont ses fonctions institutionnelles qui l'obligcnt à défendre véritablement, à l'égard de tous, et également à l'égard du Conseil, et malgré la mollesse et l'irresponsabilité de Rome, les intérêts de l'Europe et non pas seulement disons-le nettement, ceux du Vatican, des Éta

ts pontificaux ou autres.

 
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