SOMMAIRE: Le Parlement européen a souvent reçu des demandes de levée d'immunité des organes judiciaires italiens, mais alors que Marco Pannella réclamait sans cesse qu'elles soient accordées afin de pouvoir être jugé, d'autres parlementaires européens italiens se retranchaient derrière leur immunité pour cacherleurs méfaits (06-04-81).
M. Pannella. - (IT) le prends la parole pour des raisons personnelles, conformément à l'article 31 bis du Règlement.
M. Ghergo m'a attribué une phrase que je n'ai pas prononcée. Comme vous pourrez le constater en lisant le compte rendu de la présente séance, je n'ai pas dit "tous les parlementaires", mais "une grande partie de la classe dirigeante italienne".
Puisque M. Ghergo m'invite à le faire, je voudrais, à titre d'exemple, rappeler que le secrétaire exécutif du parti dans lequel milite M. Ghergo, l'honorable Micheli, fait l'objet d'une série de demandes de poursuites pour des délits de droit commun de corruption, concussion, etc. que pas même les bandits de Sardaigne ou des Abruzzes n'arrivent à cumuler au cours de leur carrière...
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M. Pannella. - Madame le Président, je voulais simplement dire que l'homme de la rue - qu'il s'agisse d'un Abruzzain, d'un Sarde, ou d'un quelconque méridional, se voit constamment reprocher des fautes qu'il n'a pas commises: c'est ainsi que se passent les choses dans ma région. Au contraire, les députés italiens jouissent de l'immunité. (Protestations)