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Dell\'Alba Gianfranco - 28 maggio 1982
Est dossier (7) : AU PARLEMENT EUROPEEN APRES TROIS JOURS DE TRAVAIL MARCO PANNELLA ET MOI AVONS OBTENU CETTE RESOLUTION: NOUS VOUS EXPLIQUONS DE QUELLE FACON
de Gianfranco Dell'Alba

SOMMAIRE: Le 27 avril 1982, est présenté à Strasbourg avec procédure d'urgence un projet de résolution qui stigmatise le comportement des pays du "vrai socialisme" et exprime sa solidarité aux manifestants. Elle est signée par les députés de tous les groupes, à l'exception des communistes. Le débat se déroule avec la salle pleine de la présence massive des eurodéputés. Le communiste Veronesi intervient pour motiver le non-vote de son groupe: ces manifestations doivent d'abord être faites à Comiso. En réalité les communistes sont loin d'abandonner le critère de "non-ingérence" dans les questions "intérieures" soviétiques. Le texte intégral de la Résolution approuvée par le Parlement européen, N. 1 - 143 / 82.

(NOUVELLES RADICALES N.6, 28 mai 1982)

Le jour même de la manifestation, peut après que fut diffusée la nouvelle des arrestations dans les différentes capitales, un groupe de députés a pris l'initiative de présenter, avec la procédure d'urgence, un projet de résolution qui stigmatisait le comportement des autorités des Pays du "vrai communisme" et exprimait sa solidarité aux auteurs du geste démonstratif.

Des députés de presque tous les groupes politiques, à l'exception des communistes, ont donc introduit un texte ainsi libellé à la présidence du P.E afin qu'il soit tout d'abord imprimé et distribué.

Marco Pannella, qui a participé à la rédaction définitive de la résolution, a demandé et obtenu d'introduire encore un point qui condamne le comportement de la Commission Européenne qui se refuse encore de fournir ce plan d'urgence qu'elle devait produire dans les 30 jours, et les invite à obtempérer au plus vite à leur précis devoir politico-institutionnel.

Pendant ce temps là, avec la les communiqués d'agence qui se succédaient, augmentait l' attention des membres du P.E pour les

finalités de l'action et pour les différentes réactions rencontrées.

Les jours suivants on a surtout agi de façon à ce que le débat parlementaire se déroule dans une atmosphère de présence massive de députés dans la salle, et cela aussi a été obtenu par la garantie que la discussion sur les manifestations dans l'Est Européen se déroule juste après le débat sur la crise des îles Falkland-Malouines.

De partout sont arrivées des attestations d'estime et de sympathie, ainsi qu'une certaine légitime préoccupation pour le sort des "praguois", les derniers à rester dans les mains de la police.

Jeudi matin a eu lieu le court débat au cours duquel la seule voix discordante a été celle de l'on. Veronesi du groupe communiste, qui a motivé la non-participation de son parti par la faible affirmation que ces choses doivent tout d'abord être faites à Comiso et puis ailleurs.

En fait il a réaffirmé une vieille pudeur que les dirigeants du parti communiste sont loins d'avoir perdu, celle de la non-ingérence dans les questions intérieures soviétiques, comme si la politique de course forcenée aux armements de Moscou n'était pas la cause concomitante des installations nucléaires de chez nous. Il faut avoir le courage de s'opposer contextuellement à chacune, et non pas de démoniser Reagan et plus en général le Pacte Atlantique par de grandes manifestations anti-Pershing et Cruise à la fin desquelles les missiles ne font que fleurir plus que jamais. La résolution a donc été mise aux votes et, avec la non-participation des communistes, elle est passée à l'unanimité. C'est un fait important, qui démontre comme le Parlement Européen dispose certaines fois d'une instantanéité de décisions qui dait défaut aux autres instances parlementaires.

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Résolution n. 1-143 / 82

Le Parlement Européen :

Considérant que le lundi 19 avril, dans de nombreuses capitales des Pays adhérant au Pacte de Varsovie, et en particulier à Moscou, à Prague, à Berlin Est, à Budapest et à Sofia, des

dizaines de jeunes européens non-violents ont été appréhendés et arrêtés pour avoir distribué des informations aux Chefs d'Etat et aux secrétaires du Parti Communiste, afin d'appuyer les objectifs du Manifeste des 73 Prix Nobel et de la résolution 1-375 / 81 du Parlement Européen, en manifestant à faveur de l'application et du respect dans le monde des droits de la personne garantis par la Charte des Droits de l'Homme ainsi que des accords d'Helsinki;

Considérant que ces manifestations pacifiques ont été interrompues bien qu'ayant un caractère rigoureusement non-violent et bien qu'elles fussent conformes à l'esprit et à la lecture de nombreuses résolutions des Nations Unies;

Considérant que les finalités et les objectifs des manifestations pacifiques empêchées par ces régimes coincident avec les positions adoptées par le Parlement européen à la suite de la publication du manifeste des Prix Nobel contre l'extermination par la faim et à faveur du développement;

Considérant que, par leur geste symbolique, les jeunes manifestants ont voulu souligner le refus, de la part des Pays industrialisés du bloc soviétique, de participer à la coopération avec les Pays en voie de développement et en particulier leur refus de verser 0,7 % de leur PNB à l'aide au développement et de participer au sauvetage, en 1982, d'au moins 5 millons d'êtres humains dans le quadre du développement :

1) Proteste formellement contre les arrestations qui ont eu lieu et qui témoignent du mépris du bloc soviétique pour les droits

de l'homme ainsi pour le problème de l'extermination par la faim;

2) Demande qu'on libère immédiatement les jeunes manifestants gardés en état d'arrestation en violation des principes qui figurent dans l'acte final d'Helsinki, lequel garantit en particulier la liberté d'expression et d'information;

3) Demande à la Commission et au Conseil de rappeler formellement les Pays du Pacte de Varsovie au respect de la vie et de la paix, en particulier pour gagner la lutte contre l'actuel holocauste par la faim et la dénutrition en réduisant l'extermination dès 1982;

4) Rappellle à la Commission le respect des résolutions du Parlement Européen et lui demande en particulier d'effectuer immédiatement les actes auxquelles elle est tenue vis à vis du Conseil et du Parlement à la suite de la résolution 1-375 / 81;

5) Charge son Président, de transmettre la ci-présente résolution à la Commission et au Conseil, aux Gouvernements des Etats où se sont déroulées les manifestations.

 
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